BFMTV
Education

Baccalauréat: l'UNSA n'appelle pas les enseignants au "boycott" après le 49.3 sur les retraites

Malgré la mobilisation contre la réforme des retraites, le syndicat des enseignants UNSA n'appelle pas les enseignants au "boycott" de l'édition 2023 du baccalauréat.

Le secrétaire général du syndicat des enseignants UNSA, Olivier Langlois, invité de BFMTV ce samedi, a rappelé que l'UNSA n'appelait pas les enseignants à boycotter le baccalauréat, et ce malgré la mobilisation contre la réforme des retraites.

"Nous, en termes d’organisation syndicale, nous avons pris nos responsabilités, nous n’avons pas appelé à la grève de la surveillance (des épreuves du baccalauréat qui démarrent ce lundi, ndlr)", a déclaré le représentant syndicat sur notre plateau.

Et d'ajouter: "Mais nous sommes bien sûr préoccupés, comme l'ensemble des Français, de l'issue de ce conflit". La nouvelle version des épreuves de spécialité, créées par la réforme du baccalauréat décidée en 2019 par Jean-Michel Blanquer, alors ministre de l'Éducation, sont censées débuter ce lundi.

"Nous appelons clairement à la poursuite du mouvement"

Nous sommes conscients qu'il y a un demi-million d'élèves qui ont préparé toute l'année le baccalauréat, leurs familles qui sont préoccupées, les enseignants qui sont investis", a-t-il encore développé.

"Donc pour l'instant, nous n'appelons pas au boycott du baccalauréat, par contre nous appelons clairement à la poursuite du mouvement lors des journées de mobilisation intersyndicale comme jeudi".

Pour la première fois, conformément au calendrier initial de la réforme, elles se déroulent en mars, lundi, mardi et mercredi, et la semaine suivante pour la Réunion.

Les 536.081 candidats (390.710 en voie générale et 145.371 en voie technologique) plancheront chacun sur deux épreuves, qui comptent à elles deux pour un tiers des résultats du bac, calculés sur 100 points.

Jeanne Bulant Journaliste BFMTV