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Agression de Samara à Montpellier: pour Belloubet, "les équipes éducatives ont fait ce qu'elles pouvaient faire"

La ministre de l'Éducation nationale, Nicole Belloubet, dans une école primaire à Paris le 5 avril 2024

La ministre de l'Éducation nationale, Nicole Belloubet, dans une école primaire à Paris le 5 avril 2024 - LUDOVIC MARIN / POOL / AFP

La ministre de l'Éducation nationale a assuré ce mardi que l'adolescente a été "suivie" et "entendue" et que son collège est "très engagé dans la lutte contre le harcèlement."

Des éléments de réponse, plus de trois semaines après les faits. Invitée ce mardi 30 avril sur France Inter, la ministre de l'Éducation nationale Nicole Belloubet est revenue sur l'agression de la jeune Samara à Montpellier le 8 avril. Elle a détaillé les résultats de l'enquête administrative diligentée après les faits.

Selon elle, deux éléments ressortent de cette enquête. Dans un premier temps, que le collège Arthur-Rimbaud, théâtre de l'agression, est "très engagé dans la lutte contre le harcèlement."

"Dans ce cas particulier, qui est un drame pour nous tous, le collège a fait tout ce qui est en sa possibilité de faire. Il y a eu un suivi de l'élève, elle a été entendue plusieurs fois. Au vu des éléments, les équipes éducatives ont fait ce qu'elles pouvaient faire", a détaillé Nicole Belloubet.

Le rôle des réseaux sociaux

Dans un premier rapport rendu le 12 avril dernier, l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche avait déjà pointé "l'usage malveillant" des réseaux sociaux dans cette agression. Ce mardi, Nicole Belloubet a surrenchéri à ce sujet.

"Bien que nous n’ayons pas eu accès aux téléphones des élèves, les réseaux sociaux et 'comptes fisha' sont à l’origine de ce qui s'est passé", pointe encore la ministre.

De plus, le rapport pointe un "aspect communautaire", mais celui-ci aurait été "accentué par les images diffusées sur les réseaux sociaux."

Dans son rapport initial, l'Inspection pointait "des comptes qui permettent la diffusion de photos-montages humiliants et de vidéos détournées à l’origine d’un climat d’agressivité entre élèves."

Cinq mineurs de 14 et 15 ans ont été mis en examen dans cette affaire pour "tentative d'homicide volontaire" et placés sous contrôle judiciaire. Ces trois mineurs avaient tous reconnu avoir frappé Samara.

https://twitter.com/Hugo_Septier Hugo Septier Journaliste BFMTV