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Une semaine très douce qui va accroître les risques d'avalanche

Des secouristes sur les lieux de l'avalanche à Tignes.

Des secouristes sur les lieux de l'avalanche à Tignes. - STR - Radio Val d'Isere - AFP

Après l'avalanche qui a fait trois morts à Tignes (Savoie) ce lundi, Fanny Agostini, journaliste météo de BFMTV, a expliqué sur notre plateau que la modération des températures cette semaine allait entraîner une hausse du risque d'avalanche dans les principaux massifs français.

Le redoux a eu une influence sur la survenue d'une avalanche meurtrière ce lundi à Tignes (en Savoie). Pour Fanny Agostini, journaliste météo de BFMTV, la douceur des températures tout au long de la semaine rehaussera encore les menaces d'avalanche dans les Alpes notamment:

"On va sur une semaine extrêmement douce, avec des températures quasi printanières en plaine. Dès qu’on monte en altitude, la température a certes tendance à décroître mais on sera aussi dans des valeurs positives, même très haut. Ce qui veut dire que le manteau neigeux va changer de structure, va commencer à fondre donc on peut vraiment deviner, supposer qu’il pourrait il y avoir un risque d’avalanche aggravé dans les jours qui viennent sur les Alpes. Pour l’instant, on en est à un niveau de trois sur une échelle de cinq."

Les Pyrénées sont également concernés

Si le risque est important dans les Alpes, il est plus grand encore dans les Pyrénées, où les vents ont soufflé fort ces temps-ci: 

"Il pourrait y avoir aussi un risque dans les Pyrénées, car on a eu beaucoup de vent ces derniers jours, là aussi. La neige a formé des plaques, s’est accumulée. Le risque d’avalanche est surtout très présent en ce moment dans le massif de Cerdagne-Canigou, dans les Pyrénées-Orientales. Il est actuellement estimé à quatre sur cinq."

Un impératif de prudence doit donc être rappelé: "On oublie le hors-piste!"

R.V.