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Que mangera-t-on sur la planète Mars?

Six chercheurs viennent de passer les quatre derniers mois sous un dôme situé sur le versant stérile d'un volcan à Hawaï.

Six chercheurs viennent de passer les quatre derniers mois sous un dôme situé sur le versant stérile d'un volcan à Hawaï. - -

Le projet de la NASA, visant à préparer les astronautes à faire la cuisine sur la planète rouge s'est achevé. La mission, qui aura duré quatre mois, a pour but d'aider les astronautes à découvrir les conditions de vie et l'art de la cuisine sur Mars.

Six chercheurs viennent de passer les quatre derniers mois sous un dôme situé sur le versant stérile d'un volcan à Hawaï. L’objectif de leur mission: déterminer ce que devraient manger des astronautes sur Mars et ailleurs dans l’espace.

Ils en sont ressortis sans les combinaisons spatiales qu’ils devaient porter chaque fois qu’ils s’aventuraient hors du dôme, souriants mais très affamés. Un grand buffet les attendait avec fruits et légumes frais, car pendant ces derniers mois, leurs papilles ont été mises à rude épreuve.

Durant leur mission, l'équipe devait préparer des repas à partir d’aliments déshydratés et en conserve. Tout ça dans le but de combattre la malnutrition et la monotonie alimentaire. "En nous basant sur cette étude, nous pourrons proposer une stratégie fondée sur un bon équilibre, entre d’un côté, ne pas perdre de temps en préparant sa nourriture et de l’autre, rester en forme et en bonne santé", explique Angelo Vermeulen, commandant de l'équipage.

Objectif: "un astronaute sain, heureux et productif"

Grâce à cette étude, les scientifiques se sont rendu compte qu’il était important d’inclure dans les garde-manger de la nourriture réconfortante. "La cohésion de groupe est une question importante. Comment garder un astronaute sain, heureux et productif sur une mission de longue durée? C’est un problème et c’est ce que nous souhaitons résoudre", poursuit Kimberly Binsted, une chercheuse qui fait partie du projet.

Le climat tempéré d’Hawaï et les particularités géologiques de Mauna Loa constituaient un décor parfait pour l’étude. Il faudra attendre plusieurs mois avant de pouvoir traiter l’information collectée lors de la simulation organisée par la NASA.

A.-L.B. avec Fanny Duvot