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Pour Thomas Pesquet, "mettre le pied sur la Lune, c'est le rêve de tout le monde"

Trois jours après son retour sur Terre, l'astronaute Thomas Pesquet a tenu sa première conférence de presse ce vendredi depuis la ville allemande de Cologne. Le Français, qui a achevé sa deuxième mission à bord de l'ISS, a abordé la question d'un éventuel prochain voyage vers la Lune.

La nouvelle mission vers la Lune? "Ça va être l'expérience palpitante des années qui viennent", répond Thomas Pesquet. Trois jours après son retour sur Terre, l'astronaute français a tenu sa première conférence de presse, depuis Cologne, en Allemagne. L'occasion pour lui d'aborder la question de la prochaine mission de l'Agence spatiale européenne (ESA), vers la Lune.

"Aujourd'hui, toutes les agences sont d'accord, et ça n'arrive pas si souvent que ça, que partout dans le monde on a à peu près le même plan. L'idée est de retourner vers la Lune, mais de manière plus durable, en utilisant les ressources in situ, y établir une présence plus permanente, et pour des buts scientifiques, en coopération. Une fois qu'on aura fait ça, on ira faire la même chose sur Mars. C'est vraiment la feuille de route de l'exploration", a détaillé l'astronaute.

"Poser le pied sur la Lune, c'est quand même ce qu'il y a de plus excitant"

Car l'ESA est parvenue à un accord avec la Nasa pour effectuer trois vols européens vers Gateway, une nouvelle station spatiale, orbitaire de la Lune. Si rien n'est encore décidé, Thomas Pesquet pourrait être de l'un de ses voyages.

"Nous, les astronautes européens, avons la vocation de jouer notre rôle dans cette exploration, que ce soit pour mettre le pied sur la Lune, ce qui est le rêve de tout le monde. Même si on n'y va pas en présentiel, on jouera un rôle dans cette exploration", a-t-il expliqué.

Interrogé sur ce qu'il choisirait entre devenir le premier européen sur la Gateway ou le premier à alunir, Thomas Pesquet assure que ce n'est pas de son ressort.

"Tout ce qu'on va faire, ça va s'inscrire dans un plan. A l'agence, on essaye d'avoir une présence permanente, d'avoir quelque chose de long terme. Si on demande l'avis à tout le monde, aller poser le pied sur la Lune, c'est quand même ce qu'il y a de plus excitant. Les gens l'ont déjà fait, mais quand même; il n'y a pas eu d'Européen et là ça sera dans une démarche très différente donc ce sera une très grande aventure", a-t-il détaillé.

Et de conclure: "Si on me donnait le choix, ce qui n'est pas le cas, je choisirais d'aller poser le pied sur la surface" lunaire.

Fanny Rocher