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Des scientifiques ont découvert une exoplanète similaire à la Terre

L'exoplanète récemment découverte est située à 40.000 milliards de kilomètres de la Terre. Une distance incommensurable pour l'humanité mais relativement faible dans l'espace. Cette proximité, son caractère rocheux et la présence probable d'eau font de cette exoplanète une "jumelle" de notre globe.

Décidément, on n’en finit plus de trouver des exoplanètes, ces globes situés en-dehors du système solaire. La dernière découverte en date, révélée à présent dans le journal allemand Der Spiegel, est particulièrement fascinante.

Une proximité inédite

Le site d’Europe 1 explique qu’une équipe de scientifiques travaillant pour l’Observatoire européen austral (ESO) a mis au jour l’existence d’une planète similaire à la Terre et distante de celle-ci de seulement 4,24 années lumière (soit 40.000 milliards de kilomètres). Cette proximité est inédite. L’organisation scientifique dispose de télescopes dans le désert de l’Atacama et à La Silla grâce auxquels l’exoplanète, qui n’a pas encore été baptisée, a été repérée. L’annonce officielle ne sera faite qu’en automne.

La planète est en orbite autour d’une étoile appelée Proxima du Centaure, la plus proche du système solaire. La faible distance entre la planète et son étoile permette de penser que l’eau y existe sous différentes formes et que la vie peut donc se développer en surface. L’exoplanète est en plus rocheuse. Autant de traits qui conduisent à parler d’une planète "jumelle" de la nôtre.

Une accélération des découvertes depuis 1995

C’est en 1995 qu’une équipe suisse a établi l’identité d’une première exoplanète. Depuis, les trouvailles similaires s’enchaînent au point qu’on en compte aujourd’hui plus de 4.000 (toutes, cependant, ne sont pas encore confirmées).

Bien sûr, cette réussite scientifique a quelque chose de palpitant. Mais Le Parisien prend soin de rappeler un précédent: en 2012, ce même Observatoire européen austral avait affirmé l’existence d’une exoplanète proche de la Terre. L’annonce a depuis suscité quelques doutes au sein de la communauté scientifique.

R.V