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104 planètes nouvellement découvertes, et deux d'entre elles semblent habitables

Un observatoire Kepler en 2013.

Un observatoire Kepler en 2013. - HO - NASA - AFP

Le télescope spatial Kepler traque les exoplanètes, c'est-à-dire les planètes situées hors du système solaire, depuis 2009. Il vient d'en repérer 104 et parmi elles, deux pourraient bien avoir des températures semblables à celles de la Terre.

Le télescope spatial américain Kepler continue de fouiner au-delà du système solaire à la recherches d’exoplanètes. La machine a déjà repéré l’existence de 4.600 d’entre elles (dont 2.326 ont déjà été confirmées) depuis le début de sa mission en 2009. 21 de ces planètes se situent dans la zone habitable de leur étoile, c’est-à-dire placées dans une région où on peut envisager l’existence d’eau à un état liquide. Et le 18 juillet dernier, une équipe de scientifique internationale a annoncé que le télescope avait mis au jour 104 nouvelles planètes en-dehors du système solaire. L’étude de ces globes a été effectuées par plusieurs observatoires, dont le site du mont Mauna Kea à Hawaï.

Quatre planètes retiennent l'attention des spécialistes

Au sein de cet ensemble, quatre d’entre elles intéressent particulièrement les savants. Il s’agit d’un groupe gravitant dans une orbite serrée auprès d’une même étoile (baptisée K2-72). Il s’agit de planètes rocheuses comme la Terre, mais plus grandes qu’elle : leurs tailles la surpassent de 20 à 50%.

Si elles sont très proches de leur étoile, cette proximité ne semble pas rédhibitoire au contraire car l’astre est moins torride que le soleil. Deux de ces exoplanètes pourraient même avoir des températures analogues à celles de la Terre. Selon Popular Science, l’une est plus chaude que notre planète bleue de 10% et l’autre est plus fraîche de 6%.

Naine rouge, grands effets

La nature même de l’astre autour duquel tournent ces exoplanètes expliquent en partie ces bonnes conditions pour voir émerger la vie, selon Le Point. K2-72 n’est pas une étoile jaune, semblable au soleil, c’est une naine rouge qui émet moins de chaleur et moins de lumière ce qui rend ses parages plus accueillants. Et les naines rouges bénéficient d’une belle longévité susceptible de donner plus de temps au développement de formes de vie.

On en sait également un peu plus sur la méthode qui a permis au télescope Kepler de détecter ces exoplanètes: l’engin a utilisé la méthode des transits. L’idée est de mesurer la baisse de lueur émanant d’une étoile sur laquelle se projette l’ombre d’une planète se mouvant près d’elle.

R.V