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"Je crois que nous allons tenir": le président du Conseil scientifique pas favorable à l'obligation du port du masque

Jean-François Delfraissy, en mars 2020.

Jean-François Delfraissy, en mars 2020. - Ludovic Marin - AFP

Invité de RTL ce jeudi matin, Jean-François Delfraissy, s'est exprimé sur le rebond épidémique qui touche actuellement la France. Pas favorable au retour de l'obligation du port du masque, il s'est également montré convaincu de la capacité de résistance du pays face au variant BA.5.

Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, s’est exprimé ce jeudi matin sur RTL alors que la 7e vague de Covid-19 touche la France. Pour rappel, près de 150.000 nouveaux cas ont été enregistrés mardi, soit une hausse de 54% en une semaine. Le taux d'incidence a quant à lui doublé en sept jours.

Pour autant, le professeur s'est montré optimiste quant au rebond épidémique actuel en France.

"Je crois que nous allons tenir, à condition de reprendre la vaccination chez les plus âgés, et se réinterroger sur un certain nombre de recommandations", a-t-il dit.

Pas favorable à une obligation du port du masque, le professeur en appel néanmoins à la vigilance de chacun.

"Le gouvernement a eu raison de ne pas rendre obligatoire le port du masque"

Pic de contaminations fin juillet

Le président du Conseil scientifique est revenu sur le variant BA.5 qui sévit actuellement en France. Variant qu'il a qualifié de "pas plus sévère que les autres bien que très transmissible".

Voilà qui ne devrait pas gâcher l'été, at-t-il tenu à rassurer, précisant que le pic de la 7e vague est attendu pour la fin du mois de juillet.

"L'an dernier à la même période nous subissions la vague du variant Delta. A l'époque le pic était arrivé autour de la fin juillet avant un nouveau rebond fin octobre, début novembre".

A en croire Jean-François Delfraissy, la vague de variant BA.5 pourrait emprunter le même chemin. Et de prévenir: "Il y aura des nouveaux variants à partir de l'automne".

Le professeur appelle les Français les plus fragiles à d'ores et déjà se faire vacciner pour leur deuxième dose de rappel pour laquelle les prises de rendez-vous sont en hausse.

Enfin, et alors que la loi de crise sanitaire doit se terminer le 31 juillet prochain, Delfraissy a appelé à "garder des outils pour faire face à un éventuel nouveau variant".

Mathieu Ait Lachkar