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Santé

Décès suspects au CHU de Nantes: pas de "causes apparentes" détectées à ce stade

Un quatrième patient, soigné pour un lymphome, est sorti de l'hôpital après un passage en réanimation (photo d'illustration)

Un quatrième patient, soigné pour un lymphome, est sorti de l'hôpital après un passage en réanimation (photo d'illustration) - Jean-Sébastien Evrard - AFP

L'enquête sur le décès de trois patients soignés pour un lymphome au CHU de Nantes n'a pour l'instant pas révélé de "causes apparentes" selon le ministère de la Santé.

"A ce stade des investigations", l'enquête sur la mort de trois patients au CHU de Nantes n'a pas décelé de "causes apparentes" à ces décès, selon le ministère de la Santé. Ces trois patients étaient traités pour un lymphome. Agés de 61 à 35 ans, ils sont morts entre le 10 et le 13 novembre, après de graves complications cardiaques.

"Aucun écart"

Le quatrième patient également traité pour lymphome dans cet hôpital avec le médicament cyclophosphamide en remplacement du melphalan, et qui avait dû être admis en réanimation, est pour sa part "sorti de l'hôpital", a indiqué le ministère dans un communiqué.

A ce stade, l'Inspection générale ne relève "aucun écart", c'est-à-dire aucune anomalie, concernant "les indications, les contrindications, les prescriptions, les reconstitutions, les administrations et la surveillance des traitements de chimiothérapie".

L'enquête continue

L'Igas "constate que la principale complication grave présentée par les quatre patients est une myocardite aiguë" et souligne que "ni ce type ni ce taux de complication n'est décrit dans la littérature internationale qu'elle a pu obtenir", relève le ministère.

La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a demandé à l'Igas de "poursuivre sa mission" en examinant notamment les "conditions d'approvisionnement en melphalan". Par ailleurs, l'enquête préliminaire ouverte le 18 novembre par le parquet de Paris après le signalement du CHU de Nantes se poursuit.

M.L. avec AFP