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Covid-19: AstraZeneca va livrer 30% de vaccins de plus que prévu à l'UE au premier trimestre

Une dose du vaccin développé par AstraZeneca et l'Université de Oxford, le 23 novembre 2020

Une dose du vaccin développé par AstraZeneca et l'Université de Oxford, le 23 novembre 2020 - JOEL SAGET © 2019 AFP

40 millions de doses seront livrées "à priori" à partir de "la deuxième semaine de février".

Quarante-huit heures après avoir autorisé le vaccin développé par AstraZeneca et l'université d'Oxford, l'Union européenne avait mis la pression sur le laboratoire pour que les délais de livraison des doses commandées soit respecté. Cela, alors que le laboratoire subit d'importants retards de production.

Ce dimanche soir, la présidente de la Commission européenne a toutefois annoncé qu'AstraZeneca allait livrer, au cours du premier tremestre, 9 millions de doses de plus que prévu aux pays de l'Union européenne, soit 40 millions de doses au total, un chiffre en hausse de 30%.

Par ailleurs, l'entreprise "commencera les livraisons une semaine plus tôt que prévu" et "étendra également sa capacité de fabrication en Europe", a écrit Ursula von der Leyen sur Twitter.

Elle a précisé sur la chaîne de télévision allemande ZDF que cet accord avait été conclu suite à un entretien dans la journée avec le PDG du groupe pharmaceutique, Pascal Soriot, et avec les responsables d'autres groupes avec lesquels l'Union européenne a conclu des contrats de livraison de vaccins.

Les livraisons commenceront "à priori, la deuxième semaine de février", a précisé une source européenne.

Février et mars, "une phase difficile"

Malgré tout, la présidente de la Commission a reconnu que les mois de février et mars resteraient "une phase difficile" pour ce qui est de l'approvisionnement en vaccins et admis que l'UE affichait actuellement un bilan de vaccination inférieur à celui de la Grande-Bretagne notamment.

Au deuxième trimestre, le vaccin du laboratoire Johnson&Johnson sera mis sur le marché "et les fabricants auront résolu leurs difficultés de départ, ce qui fait que nous pourrons attendre davantage de vaccins", a assuré Ursula von der Leyen.

Mélanie Rostagnat avec AFP Journaliste BFMTV