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Santé

Cet été, la guerre aux moustiques et aux méduses est déclarée

Chaleur et humidité font le lit de cet insecte assoiffé de sang.

Chaleur et humidité font le lit de cet insecte assoiffé de sang. - -

Les conditions climatiques exceptionnellement humides de ce début d’année offrent des conditions favorables au développement des moustiques.

Comme si le mauvais temps n’avait pas suffi en lui-même à entamer le moral des Français, l’humidité exceptionnelle de ce début d'été a pour conséquence directe un autre fléau: le développement des moustiques, rapporte le Parisien. Chaleur et humidité font le lit de cet insecte assoiffé de sang et vecteur, notamment chez le redoutable moustique-tigre, de maladies très graves, comme la dengue ou le chikungunya. Et pour la première fois, des cas – heureusement encore très rares – ont été repérés en France en 2010.

Il est donc impératif, en cette année très favorable au développement du moustique de prendre des précautions dès les premières chaleurs estivales. Ce sont surtout les zones où les pluies ont été les plus abondantes cette année que la situation est à surveiller : Champagne-Ardenne, Bourgogne et Sud-Ouest. La présence du dangereux moustique-tigre, reconnaissable à son dos noir rayé de blanc, est la plus implantée en région Rhône-Alpes. Pas de panique cependant, des équipes de démoustification ont déjà réalisé un travail titanesque de traitement des eaux.

Vous pouvez retrouver sur le site Vigilance Moustique une cartographie très précise et très régulièrement mise à jour des zones les plus à risques, ainsi qu’une description détaillée de toutes les précautions à prendre pour se prémunir de ces petits vampires ailés.

Les méduses en force cette année

Pelagia - Méduses redoutées from Parafilms on Vimeo.

Les méduses sont la bête noire des baigneurs des côtes méditerranéennes. Ou plus plutôt la bête mauve: la Pelagia noctiluca, magnifique méduse aux tons violets et roses, est la plus venimeuse des scyphozoaires de la Méditerranée. Et cette ravissante bestiole a la propriété de se déplacer en bancs qui peuvent envahir les eaux de baignade ou s’échouer sur les rivages de la Grande Bleue.

Le problème, c’est bien le caractère aléatoire de leur apparition sur les côtes: selon l’orientation des vents et des courants marins, les plages d’une même zone ne sont pas toutes envahies.

Si l’année dernière fut un grand cru en matière d’invasion de méduses sur les côtes méditerranéennes, cette année elles devraient être plus nombreuses encore, explique le Parisien. Pensez à vous renseigner sur les sites de prévisions d’échouages Jellywatch ou Medazur.

Caroline Piquet