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Santé

CARTE. Covid-19: le pic des contaminations a-t-il été atteint dans votre département?

Une baisse notable de l'incidence est observée en outre-mer et en Île-de-France. À l'inverse, les contaminations progressent encore dans le Sud-Ouest.

Bientôt le retour du "monde d'avant"? Ce mercredi a marqué une étape de plus dans la levée progressive des restrictions sanitaires, avec la fin de l’obligation du port du masque en extérieur, la levée des jauges dans les grandes salles de spectacles mais aussi la fin du télétravail obligatoire.

"Nous constatons que la tendance s'inverse depuis la fin de semaine dernière, avec une diminution du taux d'incidence sur le plan national", a souligné Gabriel Attal, parlant de "signaux encourageants" lors de son point presse à l'issue du Conseil des ministres.

Cet allègement des mesures décidées par l'exécutif intervient dans un contexte où la circulation virale du Covid-19 ralentit dans près de la moitié des départements, représentés en bleu sur notre carte ci-dessous.

La baisse est particulièrement notable en outre-mer et en Île-de-France: en Guyane par exemple, l'incidence a diminué de moitié en une semaine. Dans le Val-d'Oise, elle a baissé d'un tiers sur la même période. Vous pouvez consulter le détail de l'évolution des cas dans votre département dans notre infographie ci-dessous.

Malgré tout, le nombre de contaminations quotidiennes reste élevé, notamment dans le Sud-Ouest. La situation est "extrêmement difficile" en Occitanie et en Nouvelle-Aquitaine, a commenté ce mardi Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, devant le Sénat.

En Dordogne, par exemple, le nombre de contaminations détectées a augmenté de plus de 21% en une semaine. Dans le Lot-et-Garonne, l'incidence connait également une hausse notable, cette fois-ci de près de 25%.

Dans le milieu hospitalier, la baisse du nombre de patients est quant à elle moins perceptible, cependant la tendance générale est également à un lent reflux des malades. Jean-François Delfraissy s'attend ainsi à "avoir un impact sur le système de soins qui va durer jusqu'à mi-mars".

Théophile Magoria