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Santé

Bond de 20% des ventes de pilules 2e génération début janvier

Les pilules de troisième et quatrième générations sont au coeur d'un scandale de santé publique.

Les pilules de troisième et quatrième générations sont au coeur d'un scandale de santé publique. - -

Les pilules de troisième et quatrième générations sont au coeur d'un scandale de santé publique qui profite logiquement à la seconde génération.

C'est l'une des conséquences prévisibles du scandale des risques médicaux liés aux pilules de troisième et quatrième générations. Les ventes de pilules de 2e génération ont bondi de 20% sur les premiers jours de janvier par rapport à la même période en 2012, d'après des données de l'Ordre national des pharmaciens transmises vendredi par le ministère de la Santé.

Dans le même temps, les ventes de pilules de troisième génération, qui présentent des risques de thrombose veineuse deux fois plus importants que celles de 2e génération, ont reculé de 6%, selon ces données.

Des pilules moins prescrites

L'agence du médicament (ANSM) et Marisol Touraine, ministre de la santé, ont en effet affirmé leur volonté de voir réduire la prescription des pilules de 3e et 4e générations qui présentent des risques de thrombose veineuse deux fois plus importants que celles de 2e génération.

Quelque 2,5 millions de femmes prennent actuellement des pilules de 3e et 4e générations, soit la moitié des femmes sous pilule en France, une prescription jugée excessive par les autorités sanitaires.

Les risques de caillots sanguins des contraceptifs oraux combinant deux hormones, dits de 3e et 4e générations, ont été très popularisés depuis l'annonce mi-décembre dernier de la plainte contre Bayer de Marion Larat, une jeune femme de 25 ans qui attribue l'accident vasculaire cérébral (AVC) dont elle a été victime à la prise de la pilule de 3e génération, Meliane.

D. N. avec AFP