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Comment parler d’un échec professionnel en entretien d’embauche ?

Comment parler d’un échec professionnel en entretien d’embauche

Comment parler d’un échec professionnel en entretien d’embauche - fizkes / Shutterstock

Vous êtes en entretien, et jusqu’à maintenant, l’échange s'est bien déroulé. Bonne nouvelle ! Mais voilà, le recruteur vous demande subitement de raconter l’un de vos échecs. Arf. Parler d’un échec n’est culturellement pas très français, surtout lors d’un entretien d’embauche. Pourtant, ce type d’épreuves fait partie intégrante de nos vies. Mieux encore, c’est ce qui nous permet d’apprendre et de progresser. Alors comment valoriser cet échec lors d’une entrevue professionnelle ? Explications.

L’entretien d’embauche est, pour beaucoup, synonyme de stress. Il faut savoir “se vendre” sans en faire trop, prouver sa motivation, raconter ses réussites mais aussi … ses échecs. Car oui, pour le recruteur, connaître vos expériences positives comme négatives lui permet de mieux vous cerner. À travers la question “Quel est votre plus grand échec?”, il va pouvoir analyser votre capacité à vous remettre en cause, voire votre façon de réagir face aux obstacles.

Si, de lui-même, il n’aborde pas le sujet, il est tout à fait possible de l’évoquer vous-même. C’est là une bonne manière de mettre en avant vos softs skills (vos compétences comportementales). Le tout est de bien savoir raconter votre histoire. L’idéal est généralement d’aborder le sujet lorsque vous racontez votre parcours professionnel. Cela permet de montrer que vous avez su rebondir, que vous n’avez rien à cacher et surtout que vous êtes “ok” avec ce que vous avez vécu.

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De quelle épreuve allez-vous parler ?

Gardez bien à l’esprit que le recruteur ne vous connaît pas. Vous avez donc la liberté de choisir un échec qui va pouvoir être tourné à votre avantage. Une épreuve que vous considérez aujourd’hui comme une expérience : une erreur d’orientation, des objectifs non-atteints, une promotion que vous n’avez pas obtenue... Évidemment, ne parlez pas d'une grave erreur dans laquelle votre responsabilité est clairement engagée. L’idée ici est de mettre en avant la leçon que vous avez apprise : vous avez suivi une formation, vous avez amélioré votre organisation de travail, votre façon de communiquer… L’important est de jouer la carte de la transparence. Grâce à cela, vous allez instaurer un climat de confiance entre le recruteur et vous.

Comment raconter son histoire ?

Tout d’abord, il est primordial de parler d’un réel échec. S’il est important de montrer que vous avez su tirer une morale à cette histoire, il faut surtout penser à faire preuve d’humilité ! Une fois que vous avez déterminé de quelle expérience vous souhaitez parler, posez le contexte. Il faut que le recruteur puisse très rapidement comprendre la situation : la période et votre poste. Après cela, entrez dans le vif du sujet. Faites une analyse objective de la situation à ce moment-là. Il faudra, bien sûr, ne pas rejeter la faute sur quelqu’un d’autre. Enfin, montrez que vous avez su prendre du recul face à cette situation. Expliquez l’impact positif et le levier de réussite que cet échec a eu sur vous.

Intéressez-vous à l’entreprise qui recrute

Vous l’aurez compris, évoquer l’un de vos échecs peut devenir un atout si celui-ci est bien expliqué. Mais, de votre côté, ne seriez-vous pas intéressé à l’idée de savoir comment l’entreprise pour laquelle vous postulez réagit face à ce type de situation ? La prise de risque est-elle encouragée ici ? Vous savez apprendre de vos défaites et développer de nouvelles compétences grâce à celles-ci. Reste désormais à savoir si l’entreprise, de son côté, saura elle aussi répondre à vos attentes.

Parler d’une mauvaise expérience professionnelle n’est pas toujours évident. Pourtant, c’est un bon moyen de créer un échange sincère entre vous et votre interlocuteur. Insistez sur les effets positifs qui découlent de cet échec plutôt que de l’échec en lui-même. Assumez toutefois votre part de responsabilité, mettez en avant votre sens des responsabilités et, surtout, gardez en tête que l’on apprend plus de ses échecs que de ses réussites !

Ce contenu a été réalisé en partenariat avec HelloWork. La rédaction de BFMTV n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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