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Assurance habitation : pourquoi faut-il vérifier la clause d’inhabitation ?

Assurance habitation : pourquoi faut-il vérifier la clause d’inhabitation ?

Assurance habitation : pourquoi faut-il vérifier la clause d’inhabitation ? - sebra - Shutterstock

Plus qu’une obligation légale pour les locataires et copropriétaires, l’assurance habitation offre une couverture en cas de sinistre ainsi qu’une indemnisation à hauteur des dégâts et préjudices subis au sein de votre logement. En théorie. Car oui, certains contrats d’assureurs intègrent en effet une clause d’inhabitation... À quoi correspond-elle et pourquoi faut-il s’en méfier ?

Qu’est-ce qu’une clause d’inhabitation ?

Comparer les différents tarifs et garanties des compagnies d’assurance est désormais plus simple que jamais. Des sites tels que lecomparateurassurance.com permettent aujourd’hui aux consommateurs de trouver un contrat d’assurance habitation au meilleur prix, en remplissant leurs critères en ligne. Et si ce contrat couvre le logement en cas de problèmes, une clause peut venir gâcher la fête. Il s’agit de la clause d’inhabitation.

Cette clause stipule qu’en cas d’inhabitation pendant une période prolongée (30, 60, 90 jours ou plus encore), le logement ne sera plus couvert. Ce qui signifie qu’en cas de dégâts, vols ou actes de vandalisme, vous ne pourrez prétendre à aucune indemnisation de la part de votre assureur.

La remise en état de votre appartement - mais aussi celui des autres si vous habitez en copropriété et que vous êtes responsable d’un dégât des eaux causés chez eux - sera donc entièrement à votre charge. Soit un coût non négligeable et difficilement supportable.

Est-il possible de faire retirer la clause d’inhabitation ?

Les assureurs considèrent qu’une absence prolongée présente des risques aggravés. Exemple : une fuite ou infiltration constatée le jour-même de son apparition pourrait engendrer un petit dégât des eaux. Si cette même fuite n’est constatée que 2 mois plus tard, celle-ci aura eu le temps de créer des dégâts monumentaux. Le coût de la remise en état ne sera pas du tout le même.

C’est pourquoi certaines compagnies d’assurances préfèrent se prémunir et intégrer cette clause d’office afin de ne pas indemniser les assurés dans le cas d’importants sinistres qui auraient pu être évités si une personne avait été présente au domicile.

Résidence secondaire, mission pour quelques mois, longues vacances… Les cas pendant lesquels les logements peuvent rester vacants plusieurs semaines sont pourtant légion. Faut-il alors prendre le risque de partir et espérer que rien ne survienne dans le logement pendant notre absence ? Non, car cette clause est négociable. Celle-ci peut être allongée de plusieurs semaines / mois, et même supprimée, moyennant une surprime de votre assureur de quelques euros supplémentaires.

Enfin, pour limiter les soucis, quelques gestes restent recommandés avant un départ prolongé : couper l’électricité et le gaz, et bien fermer portes, volets et fenêtres. Pour partir en toute sérénité, vous pouvez également prévenir un voisin ou un ami de votre absence et lui confier les clés de votre logement afin qu’il vienne régulièrement vérifier si tout va bien.

Ce contenu a été réalisé en partenariat avec lecomparateurassurance.com. La rédaction de BFMTV n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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