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Conduite accompagnée : les avantages pour réussir son permis

Exemple d'un élève en conduite accompagnée

Exemple d'un élève en conduite accompagnée - -

La conduite accompagnée est à ce jour la formation qui affiche les meilleurs taux de réussite au permis de conduire et les meilleures statistiques en termes de sécurité routière. Plus chère lors de l’inscription, elle permet finalement de faire de grandes économies sur le long terme.

La formation de type AAC, pour Apprentissage Anticipé de la Conduite, est une formule qui comporte de nombreux avantages et qui prépare au mieux les candidats dès l’âge de 15 ans.

Les résultats sont probants : le pourcentage de réussite est de 75 % au premier passage contre 59 % pour la filière traditionnelle. Les élèves qui ont suivi cette formation sont beaucoup moins concernés par les accidents que les autres jeunes conducteurs.

Pourquoi ce type d’apprentissage est-il si efficace ? Quels sont ses avantages ? 

Dès l’âge de 15 ans, les élèves peuvent s’inscrire en AAC alors que ceux qui opteront pour une formation classique devront attendre l’âge de 16 ans. 

L’élève débute ainsi plus tôt sa formation par l’apprentissage du Code de la route et, en parallèle, peut commencer les leçons de conduite, dès l’obtention de son numéro NEPH, le numéro d’inscription en préfecture.

Après avoir obtenu son Code et réalisé les 20 heures de pratique minimum, l’élève doit réaliser un rendez-vous préalable avec un moniteur et au moins un de ses accompagnateurs. 

L’accompagnateur peut ainsi se rendre compte du niveau de l’élève, ses points forts et ses faiblesses, et s’enquérir des conseils du moniteur. 

Selon son rythme de progression, l’élève peut commencer à conduire avec son accompagnateur à l’âge de 16 ans alors que ceux qui n’auront pas choisi cette formule commenceront seulement à se former au Code de la route.

L’apprentissage précoce a pour avantage de permettre à l’élève de prendre confiance en accumulant de l’expérience au volant.

Par ailleurs, les élèves de 16 ans sont en classe de seconde, qui laisse plus de temps libre que les années de première ou de terminale occupées par les épreuves de baccalauréat. Ils peuvent donc conduire régulièrement accompagnés de leurs parents, chez qui ils habitent dans la très grande majorité des cas, sur les trajets quotidiens et des trajets plus longs lors de départs en vacances par exemple.

L’élève va ainsi rouler régulièrement et parcourir un grand nombre de kilomètres par rapport aux élèves qui ont choisi le permis classique.

En effet, l’élève doit parcourir 3000 kilomètres en 1 an. Il conduit donc depuis une période relativement longue sur des trajets de différents types. Pour parcourir ces 3000 kilomètres, l’élève est amené à conduire sur différents types de routes (en et hors agglomération, routes départementales et nationales, autoroutes).

Deux rendez-vous pédagogiques intermédiaires (le premier après 4 à 6 mois après le début de la conduite accompagnée et le second à l’issue des 3000 kilomètres) en présence du moniteur et de l’accompagnateur complètent cette formation et permettent de faire un point à des moments importants de l’apprentissage. 

On comprend dès lors que le futur candidat à l’examen pratique est mieux préparé et plus armé pour obtenir son permis lors du premier passage. 
Enfin, il pourra désormais, grâce à la mesure n°9, passer encore plus tôt l’examen pratique dès l’âge de 17 ans au lieu de 17 ans et demi.

La conduite accompagnée est certes une formule plus chère à l’inscription que la formation classique. Il faut compter environ 1 500 € car il faut ajouter au pack standard le coût des trois rendez-vous obligatoires.

Cependant, toutes les heures passées au volant avec l’accompagnateur sont gratuites. C’est autant de séances que l’élève n’aura pas à régler à l’auto-école s’il venait à terminer son forfait avant d’avoir un niveau suffisant pour passer l’examen. Les élèves en AAC font souvent beaucoup moins d’heures en auto-école qui sont facturées 45 euros en moyenne. Les économies réalisées peuvent donc être conséquentes.

De plus, cette formation a des résultats à l’examen pratique bien supérieurs à ceux obtenus en suivant une formation traditionnelle. L’élève a donc plus de chances d’obtenir son permis du premier coup et de ne pas avoir à payer des nouvelles heures et une nouvelle présentation à l’examen.

Enfin, l’AAC garantit une conduite plus sécuritaire, les élèves étant passés par cette voie ayant moins d’accidents. Par conséquent, les assurances réduisent la surprime d’assurance aux jeunes conducteurs. C’est également pour cela que la période probatoire est réduite à 2 ans au lieu de 3.

Si cette formule plus chère à l’inscription, elle permet de faire des économies à long terme car elle potentialise les chances d’avoir son permis à la première tentative et permet d’acquérir des comportements plus sécuritaires en voiture.

Contenu rédigé par notre partenaire Auto-école.net