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Politique

Xavier Bertrand candidat aux régionales, "pense" aussi à la présidentielle

Xavier Bertrand

Xavier Bertrand - FRANCOIS LO PRESTI / AFP

Xavier Bertrand a indiqué, ce jeudi soir, sur France 2, qu'il serait candidat à sa succession aux élections régionales de 2021 et "pensait" à la présidentielle de 2022.

Le président de la région des Hauts-de-France Xavier Bertrand a affirmé jeudi soir qu'il serait candidat à sa succession aux élections régionales de 2021 et qu'il "pensait" aussi à la présidentielle de 2022, mais qu'il arrêterait la politique s'il échouait dans sa région.

"Je serai candidat à cette élection (régionale) en 2021", a-t-il déclaré sur France 2 dans l'émission "Vous avez la parole".

"En essayant de redonner de l'espoir dans la région, en essayant de rassembler les gens de la région (...), en agissant pour le travail et pour l'emploi, on peut redonner des perspectives", a ajouté l'ancien ministre sarkozyste, qui avait battu aux régionales de 2015 la liste conduite par la présidente du Front national (devenu Rassemblement national) Marine Le Pen.

Des ambitions pour 2022

L'ancien ministre du Travail et de la Santé, qui ne cache pas ses ambitions pour 2022, a également déclaré qu'il "pensait" à la présidentielle. 

"J'y pense mais y penser ne suffit pas", a-t-il dit. "Parce que le problème d'une élection présidentielle ça n'est pas de vouloir être candidat, c'est de savoir si on peut êre un bon président. Et pour cela il faut être préparé, avoir les solutions aux problèmes des Français". "J'ai des réponses, je n'ai pas toutes les réponses", a développé Xavier Bertrand. 

L'ancien secrétaire général du parti Les Républicains, qui a quitté le mouvement en décembre 2017, a cependant précisé que s'il perdait aux régionales, il n'aurait pas "le crédit" pour briguer l'Elysée et arrêterait la politique.

"Si dans la région des Hauts-de-France, six millions de Français ne souhaitent pas que je continue (...) je n'ai aucun crédit pour être candidat à l'élection présidentielle, c'est une évidence", a-t-il affirmé.

Interrogé pour savoir s'il arrêterait alors la politique, il a répondu "oui".

C.Bo. avec AFP