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Politique

X. Bertrand : « Pourquoi une telle violence de la part du PS ? »

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Le patron de l’UMP Xavier Bertrand dénonce « le déluge verbal d'attaques, d'insultes et de critiques » du PS contre la politique du gouvernement en matière d'identité nationale et d'immigration.

« Nicolas Sarkozy fait honte à la France en voulant opposer identité nationale et immigration ». C'est ce qu'a déclaré ce week-end la première secrétaire du PS Martine Aubry. Et ce lundi matin, c'est au tour du patron de l'UMP, Xavier Bertrand de lui retourner le "compliment" : « Il est honteux de sa part de faire de tels amalgames, a-t-il déclaré. Et je ne vois pas pourquoi il y a de la part du Parti socialiste une telle violence dans tous les propos. [...] Franchement, il ferait mieux de se concentrer sur le fond, sur les idées, sur les contre-propositions : sept ans et demi d'opposition du PS pour en arriver chaque fois à ce déluge verbal d'attaques, d'insultes et de critiques, c'est pas ça que veulent les Français. [...] Ces virulences d'attaques ne rendent pas crédible l'opposition. [...] Nous n'avons, nous, jamais instrumentalisé l'extrême-droite comme l'ont fait à une époque, et ils s'en sont vantés, certains socialistes. »

« Il faut durcir les sanctions »

Xavier Bertrand a par ailleurs approuvé l'idée de « durcir les sanctions » contre les entreprises employant des immigrés en situation irrégulière et pour lesquelles le ministre du Travail Xavier Darcos a proposé la « fermeture administrative ». Selon le secrétaire général de l'UMP, il faut aussi être « intraitable avec l'immigration clandestine » et « il n'est pas question d'assouplir les règles de régularisation. Toutes les personnes qui sont ici sans titres, sans papiers, qui sont entrées clandestinement doivent être renvoyées. C'est la seule façon de réussir la parfaite intégration de ceux qui sont sur notre territoire normalement. »
Xavier Darcos doit rencontrer jeudi 26 novembre les organisations syndicales qui coordonnent le mouvement de grèves.

Pour écouter l'intégralité de l'interview de Xavier Bertrand, cliquez ici.

La rédaction, avec agence-Bourdin & Co