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Valérie Pécresse veut "tout réinventer" chez Les Républicains

La présidente de la région Ile-de-France lancera son propre mouvement le 10 septembre prochain mais ne briguera pas la présidence du parti de la droite.

"Il faut qu'on réinvente tout du sol au plafond". Invitée de Jean-Jacques Bourdin ce mardi sur BFMTV et RMC, Valérie Pécresse a estimé que le silence qui règne chez Les Républicains était une conséquence de leurs défaites électorales.

"Il faut que nous prenions le temps de redéfinir notre ligne politique, nous avons connu une défaite historique, nous avons perdu l’imperdable, il est quand même temps pour nous de faire un inventaire, de ce qui n’a pas marché", a estimé la présidente de la région Ile-de-France, expliquant qu'il fallait tout réinventer au sein du parti de la droite républicaine.

"Ni Buisson, ni Macron"

Le 10 septembre prochain, Valérie Pécresse, qui entend "peser sur la ligne" de son parti, lancera son propre mouvement, baptisé "Libre", à Argenteuil. Elle a cependant affirmé qu'elle ne briguerait pas la présidence des Républicains dans les prochains mois pour l'élection qui doit avoir lieu les 10 et 17 décembre.

"J’ai fait le choix de ma région. Je me suis engagée à être candidate de région sans cumul", a-t-elle insisté. Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, fait pour le moment figure de favori pour ce scrutin, alors même qu'il n'est pas officiellement candidat, contrairement au député du Pas-de-Calais Daniel Fasquelle.

"J’attends de voir qui sont les candidats, aujourd'hui ma ligne politique n’est pas la sienne, c’est une réalité", a expliqué Valérie Pécresse à propos de Laurent Wauquiez.

La présidente de la région Ile-de-France a enfin plaidé pour que la "diversité des sensibilités s'exprime" au sein de LR, mais en s'assurant que le parti ne soit "ni Buisson, ni Macron". Une référence à l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson, considéré comme "l'hémisphère droit" de l'ancien président.

Charlie Vandekerkhove