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Politique

Urgences hospitalières: une cinquantaine de sénateurs de droite interpellent Élisabeth Borne

Le président Macron à l'hôpital de Cherbourg (Manche) le 31 mai 2022

Le président Macron à l'hôpital de Cherbourg (Manche) le 31 mai 2022 - Sameer Al-DOUMY © 2019 AFP

Alors qu'Emmanuel Macron a fait une visite aux soignants du CHU de Strasbourg, des sénateurs LR ont appelé la nouvelle première ministre à "prendre en urgence des mesures" contre la détérioration du système de Santé.

Une cinquantaine de sénateurs LR et centristes ont cosigné ce mardi une lettre à Élisabeth Borne pour lui demander de prendre des mesures "en urgence" face à la "multiplication des fermetures des services d'urgences" sur l'ensemble du territoire français.

"Nous vous demandons de prendre en urgence des mesures pour garantir la permanence des soins et remédier à cette situation qui met en danger l'ensemble des habitants des territoires concernés", écrivent les signataires du courrier adressé à la Première ministre par le sénateur de la Vienne Yves Bouloux (LR).

Cette lettre est envoyée à Matignon tandis qu'Emmanuel Macron et la nouvelle ministre de la Santé Brigitte Bourguignon ont rencontré ce mardi des professionnels du secteur à Cherbourg pour le premier déplacement de son nouveau quinquennat.

Alerte aux fermetures

Yves Bouloux cite en particulier la situation du service des urgences du site hospitalier de Montmorillon, dans la Vienne, "qui depuis mars dernier est régulièrement fermé en raison du manque de médecins urgentistes".

"Ces fermetures régulières concerneraient 20% des établissements - privés ou publics - dotés d'un ou plusieurs services d'urgence sur tout le territoire français (...) et vont désormais jusqu'à toucher de grandes agglomérations telles que Bordeaux", souligne le sénateur.

Lors de son déplacement dans la Manche (50), le chef de l'État a annoncé le lancement d'une nouvelle mission "d'un mois sur les soins non programmés". Il a également précisé vouloir lancer "à partir de juillet" sa grande conférence sur la santé avec toutes les parties prenantes.

Par H. de M. avec AFP