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Les Français prennent soin de leurs proches en perte d'autonomie

Trois Français sur dix s'occupent ou se sont occupés d'un proche en perte d'autonomie.

Trois Français sur dix s'occupent ou se sont occupés d'un proche en perte d'autonomie. - -

Selon un sondage réalisé à l'occasion de la Journée des Aidants, 34% des Français prennent ou ont déjà pris soin d'un proche en perte d'autonomie et 53% ne le laisseraient pas sans assistance.

Les Français se préoccupent de leurs proches. Trois sondés sur dix (34%) prennent ou ont déjà pris "soin d'un proche âgé en perte d'autonomie qui a besoin d'aide au quotidien", révèle un sondage Opinion Way pour l'association Le Parloir, qui sera publié dimanche à l'occasion de la Journée des Aidants.

A la question "Prenez-vous soin d'un proche âgé en perte d'autonomie qui a besoin d'aide au quotidien", 12% des personnes interrogées ont répondu "je prends soin en ce moment d'un ou plusieurs proches" et 22% "je me suis occupé par le passé d'un ou plusieurs proches".

Les Français comptent sur leur conjoint

La majorité des personnes interrogées (53%) ont répondu "je ne me suis jamais occupé d'un proche, mais je ne laisserais pas un proche sans assistance", alors que 13% des sondés ont dit ne s'être jamais occupé d'un proche et n'avoir jamais envisagé de le faire.

Les Français pensent "pouvoir compter au quotidien" sur leur conjoint (77%), leurs enfants (69%), les services sociaux (57%) ou une association (51%) s'ils perdaient leur autonomie.

Pour 94% des sondés, les pouvoirs publics doivent se mobiliser pour soutenir les personnes âgées en perte d'autonomie en renforçant les aides financières permettant l'accès aux structures d'hébergement temporaire. Pour 88%, c'est en améliorant les congés familiaux existants et en aménageant le temps de travail" et pour 78%, il s'agit de développer les lieux d'échange, de parole et de soutien.

|||Sondage réalisée par internet du 2 au 4 octobre auprès d'un échantillon de 1.046 répondants de 18 ans et plus, représentatif de la population française.

L. B. avec AFP