Marion Maréchal affirme que l'ultragauche "bénéficie d'une relative tolérance sur le plan judiciaire"

La vice-présidente exécutive de Reconquête estime sur BFMTV qu'il y a un "deux poids deux mesures" entre l'ultradroite et l'ultragauche en France.

"On voit bien qu'il y a une forme de deux poids deux mesures". Marion Maréchal, vice-présidente exécutive de Reconquête et tête de liste du parti aux élections européennes, a dénoncé sur BFMTV les "agressions" et les "violences" de l'ultragauche en France.

"On parle assez rarement de l'ultragauche, qui elle pour le coup a à son actif énormément d'agressions et de violences régulières et qui bénéficie d'une relative tolérance sur le plan judiciaire", a estimé Marion Maréchal.

"L'ultradroite n'est pas un sujet de menace"

La vice-présidente exécutive de Reconquête a encore affirmé sur BFMTV qu'"un certain nombre d'organisateurs des manifestations extrêmement violentes de Sainte-Soline ont été condamnés à peine quelques mois de prison avec sursis".

En outre, Marion Maréchal a de nouveau affirmé sur notre antenne que "la menace d'extrême droite n'existe pas en France ou en tout cas est absolument dérisoire, ce n'est pas une menace pour la sûreté nationale".

"L'ultradroite n'est pas un sujet de menace pour les Français dans leur quotidien, ce n'est pas vrai de dire ça", assure encore Marion Maréchal sur BFMTV.

Des propos tenus une dizaine de jours après des rassemblements violents de l'ultradroite à Romans-sur-Isère. Une action organisée après la mort du jeune Thomas à Crépol (Drôme) dans des circonstances que les enquêteurs doivent encore déterminer.

Hugues Garnier Journaliste BFMTV