Pour Laurent Wauquiez, la première année d'Emmanuel Macron "est un échec"

Le président des Républicains reproche notamment à Emmanuel Macron d'"asphyxier" la croissance de la France.

Après Valérie Pécresse, c'est au tour de Laurent Wauquiez de faire sa rentrée ce dimanche avec la traditionnelle ascension du Mont-Mezenc en Haute-Loire. Dans un discours offensif, dans lequel il a très peu évoqué les divisions internes de son parti, Laurent Wauquiez n'a pas hésité à critiquer sévèrement le premier bilan du quinquennat d'Emmanuel Macron. 

"Je pose cette question simple, avez-vous l’impression qu’au bout d’un an les choses se soient améliorées dans notre pays?", a d'abord questionné Laurent Wauquiez. Et lui-même de répondre: "Je le dis très clairement, en un an la situation s’est dégradée. La France ne va pas mieux; les Français ne vivent pas mieux".

"Le pouvoir d’achat n'a pas progressé. L'insécurité n'a pas reculé. La bureaucratie n'a pas été réduite. L'immigration massive n'a pas diminuer et l'islamisme n'a pas été endigué", a t-il poursuivi. "Il n’y a pas de résultats et cette première année est un échec."

"Trop d'impôts, trop de taxes, trop de charges"

Laurent Wauquiez s'est majoritairement attaqué au bilan économique d'Emmanuel Macron, déplorant que sa politique "asphyxie" la croissance de la France. "Emmanuel Macron a pénalisé la consommation en augmentant massivement les taxes", a ainsi affirmé Laurent Wauquiez, rappelant qu'en un an, "huit taxes supplémentaires" ont été créées.

"Il y a trop d’impôts, trop de taxes, trop de charges. Les Français ploient sous le fardeau. Cette politique fait disparaître les classes moyennes et condamne tout espoir d’ascenseur social", a t-il ajouté sommant Emmanuel Macron de "rendre l’argent aux Français, de leur rendre le pouvoir d'achat."

Le Président des Républicains a par ailleurs réagi aux annonces faites ce dimanche par Edouard Philippe sur le budget 2019. "Emmanuel Macron n’a rien compris et rien entendu, il a assommé la croissance en 2017 avec ses impôts et il refait la même erreur dans cette rentrée", a t-il ainsi martelé. "Au lieu d’assumer des économies courageuses sur le train de vie de l’Etat, c’est à nouveau dans la poche des classes moyennes que l’on va chercher des efforts."

Cyrielle Cabot