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Phénomène de bandes: Valérie Pécresse plaide pour des drones et des polices municipales armées

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France. - Daniel LEAL-OLIVAS / AFP

La président de la région Île-de-France a défendu ce vendredi "un plan global de démantèlement".

La présidente (ex-LR) de l'Île-de-France, Valérie Pécresse, a défendu un "plan global de démantèlement" des bandes alliant polices municipales armées, drones et vidéoprotection entre les transports et les lycées, dans une interview au Parisien mise en ligne ce vendredi.

"Il faut renforcer tous les maillons de la chaîne d'autorité dans tous les territoires", a affirmé Valérie Pécresse, selon laquelle il faut "rendre obligatoires" les polices municipales "armées d'armes à feu" dans toutes les villes de plus de 10.000 habitants.

La présidente de la région souhaite aussi "étendre" la vidéoprotection "dans les villes où il y a des phénomènes de bandes, sur les parcours entre les établissements scolaires et les transports", et juge qu'"il faut une loi" pour autoriser l'utilisation de drones "pour alerter en cas de regroupements suspects".

"Les jeunes violents ont désormais 13 ou 14 ans"

Se disant "toujours favorable" à un abaissement de la majorité pénale de 18 à 16 ans, la présidente de la région, dont le nom est régulièrement cité pour représenter la droite à la présidentielle de 2022, a souligné que "les jeunes violents ont désormais 13 ou 14 ans. Donc le sujet est largement dépassé".

En matière de sanction, les "conseils des droits et devoirs de famille" devraient selon elle être "obligatoires dans les villes de plus de 10.000 habitants" (contre 50.000 actuellement).

Conditionner les aides municipales facultatives

"Je souhaiterais aussi que les aides municipales facultatives (bons vacances, chèques loisir,...) soient conditionnées aux réparations par les voyous des dommages qu'ils ont causés", a ajouté la présidente du mouvement Libres!

Appelant enfin à "augmenter le nombre des centres éducatifs fermés", Valérie Pécresse a jugé nécessaire de "généraliser" les travaux d'intérêt général, en proposant "que la région devienne organisatrice de TIG et plus seulement les mairies".

F.B. avec AFP