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Patrick Sébastien a de la "sympathie" pour les "valeurs humaines" de Fabien Roussel et Jordan Bardella

L'animateur et humoriste de 70 ans a avoué ce vendredi apprécier la personnalité du leader communiste et du président du Rassemblement national, sans pour autant vouloir voter pour eux.

Sympathie pour certains, déception pour un autre. Invité de BFMTV ce vendredi soir, l'ancien animateur du service public Patrick Sébastien s'est exprimé sur les différentes personnalités politiques françaises.

"Les politiques nous ont pris notre job aux saltimbanques. Ils font télé-radio, télé-radio (...) Zemmour a fait plus de télé en six mois qu'Aznavour en dix ans. C'est du show-business", a-t-il d'abord déploré sur notre antenne.

Même s'il n'a pas l'intention de voter pour eux, deux personnalités sortent du lot selon lui: le secrétaire national du Parti communiste français Fabien Roussel et le jeune président du Rassemblement nationale Jordan Bardella.

"J'ai des sympathies pour deux personnes qui sont à l'opposé sur l'échiquier politique: Fabien Roussel et Jordan Bardella (...) Les deux dans leur approche, pas dans leur programme, ont des valeurs humaines que j'aime bien", a confié l'humoriste et chanteur.

"Macron le svelte, l'arrogant"

Connu pour avoir échangé à plusieurs reprises avec le président de la République, Patrick Sébastien n'a pas été tendre avec Emmanuel Macron dans son nouveau livre NostalVie aux éditions XO. Il l'a par exemple qualifié d'"élégant d'Amiens, Macron le svelte, l'arrogant".

"Reste juste à espérer que le prochain président ne sera pas un gringalet aux allures de tennisman junior. Avec sa maman en guise de première dame", a-t-il également écrit.

Selon l'animateur, la séquence des retraites et le recours à l'article 49.3 de la Constitution par le gouvernement pour faire passer la loi sans vote à l'Assemblée nationale ne sont pas dignes d'une démocratie.

"Il m'a déçu sur les retraites. Il est très brillant, très intelligent, je pense qu'il est à sa place. On a élu un Parlement, c'est nos représentants, que la loi passe sans leur demander leur avis, ce n'est pas la démocratie", a-t-il expliqué.

Théo Putavy