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Parti socialiste

Pour Hamon, Valls n'a "pas enrayé la spirale de l'échec"

Benoît Hamon sur le plateau de BFMTV, dimanche 12 avril.

Benoît Hamon sur le plateau de BFMTV, dimanche 12 avril. - BFMTV

Le député des Yvelines Benoît Hamon est revenu, sur BFMTV, ce dimanche, sur le ralliement de Martine Aubry à la motion de Jean-Christophe Cambadélis en vue du prochain Congrès du PS, et a fait le bilan de la première année passée par Manuel Valls à Matignon.

Invité ce dimanche soir de l'émission BFM Politique, sur BFMTV, le député PS des Yvelines Benoît Hamon est revenu sur le bilan de Manuel Valls à Matignon, un an après son arrivée au poste de Premier ministre. "Hélas il n'a pas enrayé la spirale de l'échec", a commenté Benoît Hamon. 

"Je pense qu'aujourd'hui, les signaux qui sont donnés sur le plan économique, mais aussi sur le plan des mots, les références qui sont celles de Manuel Valls, d'Emmanuel Macron ou parfois de François Rebsamen, sont de nature à continuer à désarçonner notre électorat", a-t-il poursuivi.

Quant à savoir si les effets de cette politique se sont ressentis négativement dans les urnes lors des dernières élections départementales, Benoît Hamon a estimé: "Je ne pense pas, hélas aujourd'hui, dans les choix politiques qui sont confirmés, cela se traduise par un renversement de la courbe électorale".

"J'aurais préféré que Martine Aubry soit avec nous"

L'ancien ministre de l'Education nationale est également revenu sur le ralliement de la maire de Lille, Martine Aubry, à la motion du premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, en vue du prochain congrès du parti. "J'aurais préféré qu'elle soit avec nous", a regretté Benoît Hamon, signataire de la motion B, celle du député Christian Paul. "Sur la question du contrat de travail, sur la question de la sécurité sociale, sur les politiques économiques, on partage beaucoup", a-t-il justifié. Et d'ajouter: "Je pense qu'en dépit du suspense, c'était joué depuis longtemps".

A.S.