Ecoutes de Sarkozy: "il n'y a pas eu de mensonges", selon Le Roux

Le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux, a affirmé, jeudi sur BFMTV, que le gouvernement "n'avait pas menti", dans les affaires des écoutes visant Nicolas Sarkozy.

La ministre de la Justice, Christiane Taubira, a rejeté mercredi les appels à la démission lancés par l'opposition de droite qui l'accuse d'avoir menti au sujet de la date de ses informations sur les écoutes des téléphones de Nicolas Sarkozy. C'est dans ce contexte que le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux était l'invité, jeudi de BFMTV et RMC. Voici ce qu'il ne fallait pas rater de son interview:

# La défense: "je préfère une maladresse à des malversations"

"Il n'y a pas eu de mensonges du gouvernement. Il n'y a eu aucun mensonge de la part des ministres", a martelé Bruno Le Roux, revenant sur les écoutes de Nicolas Sarkozy. Peut-être "des maladresses", a-t-il concédé avant d'avancer: "je préfère une maladresse à des malversations"! Mais, "rien ne doit faire oublier le fond des affaires et, le fond, ce sont des enquêtes répétées sur des faits qui ont, semble-t-il, été commis avant que la gauche ne soit en situation de pouvoir".

# Le tacle: un prête-nom pour un téléphone, une pratique de dealer

"Comment, quand on est un responsable politique, peut-on avoir un téléphone sous un faux nom", a par ailleurs raillé Bruno Le Roux. Dans cette affaire, les policiers ont écouté des conversations téléphoniques entre Monsieur Nicolas Sarkozy utilisant une ligne téléphonique souscrite sous un nom d'emprunt (Paul Bismuth) et maître Thierry Herzog. "La dernière fois que j'ai entendu parlé de cela, c'est pour les dealers de la cité Emile-Cordon à Saint-Ouen", a-t-il asséné.

Hélène Favier