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Congrès PS: Manuel Valls fait l'éloge de la réforme et de François Hollande

Manuel Valls à Poitiers samedi 6 juin

Manuel Valls à Poitiers samedi 6 juin - GUILLAUME SOUVANT - AFP

Depuis Poitiers, Manuel Valls a assuré, ce samedi, que son gouvernement devait "continuer à réformer", promettant le prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu et assurant qu'il prendrait "ses responsabilités face au patronat, devant le congrès du PS. Mais le Premier ministre n'a pas non plus oublié de faire applaudir François Hollande et de tacler Nicolas Sarkozy.

Ovationné en rendant hommage à François Hollande, Manuel Valls a usé d'un ton offensif au congrès du PS, ce samedi, pour manifester la volonté de l'exécutif de maintenir sans faiblir le cap de la réforme et rassembler face aux Républicains et Nicolas Sarkozy, "un problème pour le pays" selon lui. 

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19h15 - Le Guen sifflé

Selon plusieurs journalistes présents à Poitiers sur Twitter, le député de Paris Jean-Marie Le Guen s'est fait huer pendant son discours, après qu'il a critiqué la Grèce et son parti Syriza.

18h- Un discours "sans idée nouvelle", pour Christian Paul

Réagissant, face à la presse, au discours donné par Manuel Valls devant le congrès de Poitiers, le député frondeur Christian Paul dit n'avoir "pas entendu d'idée réellement nouvelle". "Se pose toujours cette question: "est-ce que le gouvernement a les moyens de sa politique et de ses objectifs", a-t-il poursuivi. Manuel Valls "a mis de l'eau dans son vin par rapport à d'autres discours, c'est évident", a-t-il toutefois reconnu.

15h52 - Wauquiez s'indigne de "l'indécence" de Valls 

Le secrétaire général du parti Les Républicains (ex-UMP) Laurent Wauquiez s'est indigné de "l'indécence" de Manuel Valls qui s'en prend "au chef de l'opposition pour tenter de masquer la médiocrité de son bilan". Le Premier ministre, devant le congrès du PS à Poitiers, a déclaré que "Nicolas Sarkozy est un problème pour le pays", ajoutant: "je ne souhaite pas qu'il récidive".

"On est abasourdi de voir le Premier ministre d'un gouvernement qui cumule les records de chômage et d'imposition avoir l'indécence de s'en prendre au chef de l'opposition pour tenter de masquer la médiocrité de son bilan", a réagi Laurent Wauquiez dans un communiqué.

14h00 - L'essentiel du discours de Manuel Valls

Pas de pause des réformes, avertissement au patronat, attaques contre Nicolas Sarkozy, éloge de François Hollande, prélèvement à la source, éducation, etc. L'essentiel du discours de Manuel Valls

13h50 - "Manuel Valls a mis de l'eau dans son vin" juge Christian Paul

"Par rapport à d'autres discours, Manuel Valls a mis de l'eau dans son vin, a jugé le chef de file de la motion B Christian Paul après le discours du Premier ministre. Je l'ai senti sincère quand il veut la réussite de la France et celle du quinquennat de François Hollande. Comme tous les socialistes présents ici d'ailleurs. C'est son rôle de défendre la politique du gouvernement mais je n'ai pas entendu d'idées nouvelles".

13h05 - Fin du discours de Manuel Valls

Le Premier ministre s'est exprimé durant 55 minutes, faisant applaudir le président de la République, nombre des membres de son gouvernement ainsi que le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis. A l'inverse, Martine Aubry, pourtant signataire de la motion A pro-gouvernement, n'a pas été mentionnée.

12h57 - Valls aborde la réforme du collège et fait applaudir Najat Vallaud-Belkacem

"Soyons reconnaissant envers nos enseignants, ces milliers d'hommes et de femmes animés par une vocation", explique d'abord Manuel Valls avant de saluer Najat Vallaud-Belkacem. "Elle agit et réforme", contrairement "à ceux qui n'ont rien fait".

La réforme du collège est une "grande et belle reforme, porté par un talent du gouvernement Najat Vallaud Belkacem".

12h43 - Valls charge Sarkozy

"Quand la droite n'a rien à dire elle renvoie aux clichés et à la caricature (...) Renvoyons la droite à son bilan." "Par ses pratiques dans l'opposition, Nicolas Sarkozy est déjà un problème pour le pays", tacle Manuel Valls.

"Je souffre comme vous quand j'entends la droite parler de la République. Car elle n'en conserve que le vernis, elle en a oublié le sens. (…) En guise de renouveau on nous propose un grand retour en arrière. Faire de la politique c'est servir les autres et non pas régler ses comptes personnels, et plus encore quand on a été président de la République". 

12h41 - "Je veux saluer l'action de Bernard Cazeneuve, notamment quand il décide d'expulser le père de Mohamed Merah", explique Manuel Valls.

12h37 - Valls promet le prélèvement à la source, "première étape d'une modernisation de notre imposition"

"Je connais nos débats. Le gouvernement est attentif, à l'écoute de ce qui se dit dans le parti, aux attentes exprimées par les socialistes", a-t-il ajouté, alors que cette proposition fait l'objet de toutes les orientations politiques déposées lors de ce congrès.

12h34 - Valls presse les représentants du patronat de "tenir leurs engagements"

"Nous attendons qu'ils tiennent leurs engagements", a dit le Premier ministre au sujet des représentants du patronat devant le congrès du PS à Poitiers. "Ce rendez-vous approche (sur l'évaluation du Pacte): chacun prendra ses responsabilités, et le gouvernement prendra les siennes!", a-t-il soulignés.

12h28 - "Nous devons continuer à réformer", assure Valls. "Il n'y aura pas de pause".

Manuel Valls assure que son gouvernement devait "continuer à réformer" et qu'il n'y aurait "pas de pause". Il faut continuer à réformer "pour amplifier encore la croissance. Pour plus d'emplois", a poursuivi le Premier ministre, juge que "faire baisser le chômage (...) c'est l'engagement du Président de la République. Et nous le tiendrons!".

12h24 - "Etre de gauche..."

"Etre de gauche ce n'est pas faire le choix de la facilité, c'est défier la fatalité. C'est un combat difficile, âpre, mais qui n'en est que plus beau", définit Manuel Valls.

12h21 - "Soyons fiers du président de la République qui incarne avec courage la voix de la France", lance Valls.

"Francois est en train de nous entendre. Ces applaudissements sont importants. Parce qu il est un grand président de la République", poursuit-il.

12h20 - Valls fait applaudir Fabius et Le Drian pour leur action "au service de la France" sur la scène internationale.

12h18 - Valls évoque son premier Congrès PS

C'était en 1981 à Valence, quelques mois après l'élection de François Mitterrand

12h14 - "Les socialistes seront toujours exigeants", commence Manuel Valls

"Je veux qu'on aime beaucoup plus la France", explique le Premier ministre.

11h45 - Aubry et Paul mettent Valls en garde

"Nous sommes là pour faire appliquer ce qui a été voté, signé, y compris par les membres du gouvernement. On n'imagine pas que la parole ne soit pas tenue", a expliqué Martine Aubry, à BFMTV vendredi. L'enjeu de Poitiers est "d'éviter une nouvelle fois le grand écart entre les discours et les actes. Entre les textes que l'on approuve et la politique que mène le gouvernement", a mis en garde le député de la Nièvre, Christian Paul, porte-voix de l'aile gauche et des "frondeurs".

11h30 - Manuel Valls à Berlin pour la finale de la Ligue des champions

Manuel Valls qui doit prendre la parole au Congrès du PS de Poitiers ce samedi doit passer le week-end complet avec sa famille politique. Mais pas tout le week-end comme annoncé dans un premier temps puisque le Premier ministre, fan de football et notamment du FC Barcelone, fera l'aller-retour dans la soirée pour assister, à Berlin, à la finale de la ligue des champions entre le club catalan et la Juventus Turin.

11h15 - Manuel Valls arrive

Et en attendant de prendre place à la tribune, Manuel Valls, qui fera l'aller retour vers Berlin pour la finale de la Ligue des champions de football, est arrivé discrètement sur place, sans rencontrer de militants. Il a notamment pu écouter le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone, le patron des députés PS, Bruno Le Roux mais aussi la critique Marie-Noëlle Lienemann. 

11h - La blague de Bartolone sur Les Républicains

Par ailleurs, le discours attendu du Premier ministre pourrait aussi être l'occasion de répondre à un Nicolas Sarkozy virulent lors du Congrès fondateur des Républicains la semaine passée.

Un exercice débuté par Claude Bartolone qui s'est fendu d'un jeu de mots sur le nouveau nom de l'opposition: "Les Républicains? LR, LR, ça pour errer, la droite française elle erre".

S.A.