Vœux aux Français: Roussel regarde vers "l'avenir", après une "année dont on se serait bien passée"

Dans un message optimiste, le secrétaire national du PCF appelle au "bonheur" et à la "solidarité", après une année 2023 durant laquelle "rien ne nous aura été épargné".

"Droit au bonheur", "Jours heureux".... Fabien Roussel retrouve des accents qu'on lui connaît bien ce dimanche 31 décembre 2023 pour teinter d'optimisme ses vœux aux Français dans une brève vidéo relayée sur X (ex-Twitter).

Le secrétaire national du Parti communiste français aborde d'abord l'année qui vient de s'écouler, soit celle dont "on se serait bien passé", dit-il, citant "la guerre", "les attentats", "la vie chère et l'inflation", ainsi que les deux réformes phares, jusqu'ici, du second quinquennat d'Emmanuel Macron: celles sur les "retraites" et l'"immigration.

"Tout est là"

"Mais en cette veille de 2024, c’est vers l’avenir et ses possibles que je souhaite regarder", poursuit le député du Nord, faisant l'éloge de "l'Humanité" et ses "immenses ressources", que ce soit "l'intelligence, "la justice" ou "la fraternité". "Tout est là, à notre disposition. À nous d’en user", enjoint l'ex-candidat à la présidentielle.

Cet avenir dépeint par Fabien Roussel commence dès la Saint-Sylvestre, présentée par ce dernier comme l'occasion de "faire valoir notre droit au bonheur", une de ses thématiques phares.

"Ces moments de partage, d’amitié, d’amour, ils sont si précieux. C'est le socle de notre vie", souligne-t-il. Avant d'opposer les "liens que nous tissons les uns avec les autres dans ces moments-là" aux "divisions" "oppositions", "concurrences" et "petites haines".

"C'est par la pratique du bonheur et de la solidarité que nous, nous voulons vivre ensemble et en France", insiste encore le communiste, qui appelle à "ne pense[r] à rien d'autre qu'à s'aimer" pour ce nouvel an. D'autant qu'"après-demain dans les jours, les semaines, et les mois qui viennent, nous auront besoin de la chaleur de cette humanité pour mener tous ces combats qui sont devant nous", avertit-il.

Baptiste Farge