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Politique

Olivier Dubois otage au Mali: Catherine Colonna affirme que "tous les efforts sont déployés"

Manifestation à Paris le 8 juin 2021 en faveur d'Olivier Dubois, journaliste français en captivité au Mali

Manifestation à Paris le 8 juin 2021 en faveur d'Olivier Dubois, journaliste français en captivité au Mali - Lucas BARIOULET © 2019 AFP

La ministre des Affaires étrangères prône la "discrétion" dans l'action du gouvernement pour faire libérer le journaliste, désormais otage depuis 500 jours.

Cela fera bientôt 500 jours que le journaliste français Olivier Dubois est retenu en otage au Mali. "Tous les efforts sont déployés pour obtenir (sa) libération", assure ce jeudi Catherine Colonna, la ministre des Affaires étrangères, à Libération lors de sa première interview à un quotidien national.

"Que personne n'en doute", ajoute-t-elle.

"La discrétion est indispensable"

Olivier Dubois est retenu captif depuis le 8 avril 2021, date à laquelle il a été enlevé à Gao, dans le nord du Mali, par le groupe djihadiste Jama'at Nasr al-Islam wal Muslimin (Jnim) lié à Al-Qaïda.

"Nous savons que ces efforts peuvent prendre du temps pour produire des effets", poursuit Catherine Colonna.

La ministre explique que "la discrétion est indispensable à la réussite de ces efforts". C'est selon elle la seule "règle" à respecter.

"Il n'est pas en vacances au Mali"

Ce vendredi, la famille d'Olivier Dubois a lancé une initiative à grande échelle pour alerter sur le sort du journaliste. Le "collectif Famille Olivier Dubois" invite à cette occasion à "un devoir de vacances" consistant à envoyer une carte postale à Emmanuel Macron pour l'interpeller sur la trop longue détention du journaliste.

L'objectif est de "remémorer à notre président Emmanuel Macron qu'Olivier Dubois, notre fils et frère a les pieds dans le sable, qu'il a du soleil mais qu’il n’est pas en vacances au Mali", poursuit le collectif.

Catherine Colonna affirme à cet égard que le Quai d'Orsay est "en contact régulier avec la famille d'Olivier Dubois" et qu'elle a demandé cette semaine à la recevoir. Une version nuancée par la famille de l'otage, qui a fait savoir qu'"un appel commun" leur a été proposé par le directeur adjoint du Quai d'Orsay, Alexis Le Cour Grandmaison, le 26 juillet dernier, mais qu'aucun rendez-vous en personne avec la ministre ne leur aurait été proposé.

Salomé Robles