BFMTV
Politique

Mort de Robert Badinter: Marion Maréchal ne s'est "pas sentie obligée de lui rendre un hommage politique"

La tête de liste Reconquête aux européennes était l'invitée de BFM Politique ce dimanche 11 février. Interrogée sur la mort de Robert Badinter, elle salue un homme de "grands combats" mais ne se reconnaît "pas dans son bilan politique".

"C'est une figure de la gauche. C'est un homme qui s'est révélé par un certain talent oratoire". Invitée de BFM Politique ce dimanche 11 février, Marion Maréchal, tête de liste Reconquête aux européennes, est revenue sur la mort de l'ancien avocat et garde des Sceaux Robert Badinter.

Si elle décrit un homme "de grands combats", elle affirme ne pas s'être "sentie obligée de rendre un hommage politique à un homme qui a été, dans l'ensemble de ses positions, l'incarnation de cette gauche de la culture de l'excuse, de la fin de la politique répressive". "Je ne me reconnais pas dans son bilan", a-t-elle encore déclaré.

Marion Maréchal pas favorable à une panthéonisation

"Il a aboli la peine de mort, mais en face de ça, il n'y a pas eu de peine répressive", a-t-elle souligné.

Quant à une éventuelle panthéonisation de Robert Badinter, Marion Maréchal, pour ces raisons, n'y est pas favorable. "Ce n'est pas un règlement de compte personnel, un manque de respect", a-t-elle assuré.

Un hommage national au père de l'abolition de la peine de mort se tiendra ce mercredi 14 février, à midi place Vendôme à Paris, où siège le ministère de la Justice. Le président de la République Emmanuel Macron avait annoncé cet hommage, après le décès vendredi de Robert Badinter à l'âge de 95 ans.

FR