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Les Républicains

Primaire UMP: Fillon nie tout accord avec Juppé

François Fillon et Alain Juppé, tous deux candidats à la primaire UMP, ici à l'Assemblée Nationale en 2011.

François Fillon et Alain Juppé, tous deux candidats à la primaire UMP, ici à l'Assemblée Nationale en 2011. - Bertrand Guay - AFP

L'ancien Premier ministre (UMP), François Fillon, nie avoir un accord en place avec Alain Juppé. Dans un interview paru ce dimanche, Sud Ouest Dimanche, disait François Fillon prêt à se désister au bénéfice d'Alain Juppé, au deuxième tour de la primaire d'investiture du candidat de la droite et du centre pour la présidentielle de 2017.

"Au second tour de la primaire, confie François Fillon, il y aura un accord" avec Alain Juppé -candidat déclaré à la primaire- "et c'est le mieux placé qui affrontera (Nicolas) Sarkozy", écrit le journal sans citer directement François Fillon. Il s'agirait d'une "mauvaise interprétation de propos rapporté de François Fillon", explique son porte-parole, Jérôme Chartier, interrogé par Le Monde.

Lundi, Le Parisien, qui cite une source à l'UMP, évoque un "accord tacite de ralliement ou de désistement" entre les deux hommes.

François Fillon a occupé le poste de Premier ministre toute la durée du quinquennat de Nicolas Sarkozy (2007-2012). 

Déjà quatre candidats à droite

François Fillon a annoncé sa candidature cette semaine, et a assuré que "rien ni personne" et "aucune intimidation" ne le feraient renoncer à être candidat à la primaire de son camp. Outre cet ancien proche de Philippe Séguin, l'ancien Premier ministre et maire de Bordeaux Alain Juppé, les anciens ministres de Nicolas Sarkozy Xavier Bertrand et Christian Estrosi sont d'ores et déjà candidats à cette primaire.

Nicolas Sarkozy, principal rival potentiel d'Alain Juppé n'a pas encore déclaré sa candidature à la primaire, dont la campagne sera lancé à partir de fin septembre 2016 pour un scrutin prévu en novembre 2016. Parmi les candidats qui ne sont pas encore déclarés figurent deux anciens ministres de Nicolas Sarkozy, Bruno le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet.

la rédaction avec AFP