BFMTV
Les Républicains

François Fillon: "Les Républicains? Je n'y vois pas d'inconvénients"

François Fillon

François Fillon - BFMTV

L'ancien Premier ministre qui réaffirme sa volonté de se présenter à la primaire UMP en 2016, estime être aujourd'hui le "seul à présenter un programme" et demande que l'on arrête avec les campagnes basées uniquement sur les personnes. 

"Je serai candidat à la primaire" UMP en 2016, a confirmé François Fillon sur BFMTV et RMC jeudi. Un scrutin qui devra "être un choix sur des réformes proposées, pas uniquement sur des personnes", a demandé l'ancien Premier ministre. Or, "aujourd'hui, je suis le seul à proposer un programme", estime François Fillon au lendemain de la présentation de ses propositions sur le numérique. Plus largement, "la présidentielle ne doit pas être un concours de beauté" mais une confrontation de "projets politique", exige le député de Paris.

"Ce fut un problème par le passé. Un problème avec Jacques Chirac (en 1995) élu sur la fracture sociale et qui a appliqué une politique différente. Un problème avec François Hollande qui a annoncé sa volonté de combattre la finance en 2012", a jugé François Fillon avant de reconnaître qu'"après 2007 et l'élection de Nicolas Sarkozy, ce fut le même problème puisque les réformes ont été insuffisantes".

"J'ai lu que François Fillon était mort politiquement"

"Rien ne me fera renoncer à mes ambitions pour la primaire UMP", assure aussi François Fillon qui dénonce les campagnes de déstabilisation à son encontre. "J'ai lu que François Fillon était mort politiquement", s'amuse-t-il en référence à des propos prêtés à Nicolas Sarkozy contre son ancien "collaborateur".

L'ancien Premier ministre est aussi revenu sur l'élection controversée de Jean-François Copé à la tête de l'UMP fin 2012. "On m'a volé mon élection donc aucune intimidation ne me fera renoncer", répète-t-il, plus vindicatif qu'à l'habitude. Justement sur famille politique, François Fillon dément être à l'origine de l'enquête contre le président de l'UMP sur le paiement des pénalités par le parti suite à la présidentielle de 2012.

"Nicolas Sarkozy en remboursant la somme de plus de 300.000 euros est au-dessus de tout soupçons mais la question est de savoir où sont passés les 18 millions d'euros", dit-il en référence à l'affaire Bygmalion.

Et le futur nom de l'UMP? "Les Républicains? Je n'y vois pas d'inconvénients même si je comprends qu'il y ait une sorte de confusion avec les Républicains américains", répond François Fillon. "D'une certaine façon, ça permettra de dire au Premier ministre que la République, c'est aussi la droite et le centre".

S.A.