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Présidentielle 2017: François Fillon réaffirme qu'il ira "jusqu'à la victoire"

François Fillon en meeting à Compiègne, le 15 février 2017.

François Fillon en meeting à Compiègne, le 15 février 2017. - François Nascimbeni - AFP

François Fillon assure qu'il est prêt à aller "jusqu'à la victoire", assurant qu'il n'abandonnera pas la course à l'Elysée malgré l'affaire d'emplois présumés fictifs dans laquelle il est impliqué.

François Fillon ira jusqu'au bout. Alors que certains parlementaires et élus Les Républicains souhaitent le voir abandonner à cause de l'affaire d'emplois présumés fictifs dans laquelle il est impliqué, le candidat de la droite et du centre a réaffirmé qu'il est "candidat" et ira "jusqu'à la victoire".

"Plus on s'approche de la date de l'élection, plus il serait scandaleux de priver la droite et le centre d'un candidat. Je m'en remets désormais au suffrage universel. Ma décision est claire, je suis candidat et j'irai jusqu'à la victoire", clame-t-il dans une interview donnée au Figaro.

L'ancien Premier ministre a tout de même reconnu que sa campagne allait se dérouler dans "des conditions difficiles". "Je dois tout affronter: les mensonges, les attaques, le calendrier, les opérations ciblées pour perturber mes déplacements…", énumère-t-il, tout en se disant prêt à poursuivre son combat.

Une "opération lourde" contre lui

Une nouvelle fois, François Fillon a estimé qu'il était la cible d'une "opération lourde", commandée "pour empêcher le candidat de la droite et du centre". Le 1er février dernier, il avait déjà déclaré être prêt à affronter les attaques "calomnieuses et orchestrées" dont il était victime. Il maintient son discours, et assure que "cela ne l'intimide pas". "Ce sont des pratiques détestables qui ne me feront pas reculer", assure-t-il.

S'il nie savoir par qui elle est conduite, il maintient que cette opération profite "à une gauche qui est dans une situation inextricable avec un président discrédité, une majorité éclatée, un candidat illusionniste".

"En l'absence d'un candidat de la droite et du centre au second tour de l'élection présidentielle, Marine Le Pen serait en situation plus favorable", déclare également François Fillon, pour qui la candidate du Front national est "une impasse".

L'ancien Premier ministre en profite pour taper sur Macron, qui incarne "la cohérence zéro", et François Bayrou, qui "a fait élire François Hollande" et s'est mis par conséquent "en dehors de la famille de la droite et du centre".

"Soutien total" aux policiers

François Fillon apporte également un "soutien total" aux policiers, et promet de leur donner "les moyens modernes pour assumer leurs missions". En général, le candidat à la présidentielle juge la situation en France "explosive" et considère qu'elle "marque l'échec du gouvernement".

"La crise des banlieues, c'est le reflet de la crise française. Tout cela justifie mon projet de rupture", a-t-il estimé.

F. H. avec AFP