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Les Républicains

Pour Copé, l'UMP a "retrouvé le chemin de la sagesse"

Jean-François Copé, mercredi, après le colloque des Amis de Nicolas Sarkozy.

Jean-François Copé, mercredi, après le colloque des Amis de Nicolas Sarkozy. - -

Le président de l'UMP a affirmé que le colloque organisé mercredi à Paris par l'Association des amis de Nicolas Sarkozy était "l'occasion de dire tout ce que nous avons appris" de l'ancien président.

L'UMP est nostalgique de Nicolas Sarkozy. Pour Jean-François Copé, le colloque organisé mercredi par l'Association des amis de l'ancien président de la République était "l'occasion de dire tout ce que nous avons appris de lui" et de "montrer que ce que nous avions fait pendant cinq ans étaient des politiques courageuses", fustigeant par contraste la politique de son successeur François Hollande.

En allusion au conflit qui a déchiré l'UMP pour l'élection de son président, le chef de l'UMP a admis que "le second semestre 2012" avait "été difficile parce que nous avions notre deuil à faire" de la défaite de Nicolas Sarkozy à l'élection 2012.

Mais pour Jean-François Copé, ce 20 février a également marqué "le coup d'envoi d'une nouvelle action républicaine que porte notre famille politique".

Fillon présent... mais muet

"Nous avons retrouvé le chemin de la sagesse, la volonté de travailler ensemble avec une seule idée : servir les intérêts de la France et des Français à travers les idées que nous avons bâties avec Nicolas Sarkozy", a-t-il estimé.

Preuve que l'UMP a retrouvé de sa vigueur ? Dans le discours, l'adversaire n'est plus interne. "Ce que nous avions fait pendant cinq ans, c'étaient des politiques courageuses, de modernisation de notre économie. Les choix de François Hollande de matraquage fiscal étranglent les classes moyennes et paralysent la croissance", a notamment fustigé Jean-François Copé.

Son rival à l'UMP, l'ancien Premier ministre François Fillon, était lui aussi présent à ce colloque, dont l'intitulé était "la place de la France dans le monde durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy". Il s'est toutefois bien gardé de prendre la parole.

M. T. avec AFP