Nicolas Sarkozy ne veut rien dire du futur nom de l'UMP

C'était la grande promesse de Nicolas Sakozy lors de son retour à la tête de l'UMP. L'ex-président de la République avait affirmé vouloir réécrire une nouvelle page de l'histoire du parti en lui donnant notamment un nouveau nom.  L'intitulé "Les Républicains" semble tenir la corde mais le président n'a pas voulu confirmé.

Nicolas Sarkozy ne s'est pas montré loquace sur le sujet du futur nom de l'UMP. Alors que "Le Rassemblement" semblait tenir la corde au début de l'année, on évoque désormais "Les Républicains". "C'est une des propositions", a balayé le président de l'UMP sur France Info vendredi, donnant rendez-vous aux curieux le 30 mai prochain à l'occasion du congrès du parti.

"Je ne vais pas me donner le ridicule de donner quel sera le nom de la future formation politique qui naîtra dans deux mois", a-t-il expliqué. "Ce que je veux c'est élargir ma famille politique, dire que la France n'est pas condamnée au déclin économique."

"Le plus important ce sont les propositions"

Les militants interrogés par BFMTV lors du meeting de Belfort jeudi soir, où Nicolas Sarkozy s'est moqué de Manuel Valls et d'Emmanuel Macron, ne semblent pas opposés à ce nom mais n'en font pas non plus un sujet majeur. Comme les élus UMP en somme, ils attendent un "renouveau", un "nouvel élan".

"Il y a la forme et le fond, a expliqué le député UMP Guillaume Larrivé à BFMTV. Et c'est notre travail sur le fond qui est important car nous sommes attendus là-dessus par les Français".

Même son de cloche chez l'ancien président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer:

"Ce n'est pas important", le nouveau nom. "Le plus important ce sont les propositions".

Un choix qui serait "habile"

Néanmoins, le choix des "Républicains" serait "habile", juge le communicant Philippe Moreau-Chevrolet. Ce nom permet de "rassembler les Français autour de valeurs éternelles de la France: laïcité et ordre public. C'est ce que cherche Nicolas Sarkozy".

Un nouveau nom, pour un nouveau départ? "Dans la droite républicaine, les sympathisants ne sont pas très attachés au nom du parti, ce qui est important c'est de savoir qui est le chef", expliquait à BFMTV, en décembre dernier, Christian Delporte, professeur d'histoire à l'université de Versailles.

Pourtant, un responsable du parti commente au Parisien:

"Après l'UMPS, Marine Le Pen va s'en donner à coeur joie avec les Ripoublicains".

S. A. avec Rémy Pin