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Les Républicains

La présidente de la région Pays de la Loire, Christelle Morançais, a quitté LR

Christelle Morançais

Christelle Morançais - JEAN-FRANCOIS MONIER

Christelle Morançais, dont le nom avait un temps été évoqué pour intégrer le gouvernement, n'a pas "compris que (son) parti puisse mettre sur un pied d'égalité Emmanuel Macron et Marine Le Pen".

Christelle Morançais, présidente de la région Pays de la Loire, annonce ce vendredi dans un entretien à Ouest France qu'elle n'est plus membre de son parti, Les Républicains (LR). L'élue a pris la décision de quitter cette formation politique le 11 avril dernier, au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle.

"Je n'ai pas compris que mon parti puisse mettre sur un pied d'égalité Emmanuel Macron et Marine Le Pen", se justifie celle qui était membre de LR depuis 2015.

Au soir du premier tour, Christian Jacob, patron du parti avait indiqué qu' "aucune voix ne (pouvait) se porter sur Marine Le Pen", tout en refusant d'appeler clairement à voter pour le Président de la République. Et d'insister: "Les Républicains ne sont fongibles ni dans le macronisme, ni dans le lepenisme."

"Les questions de parti n'interessent personne"

Un positionnement différent de celui de la présidente de région. "Il n’y a pas d’hésitation, pas de "oui mais", pas de "ni-ni", pas de conditions à fixer: il faut soutenir Emmanuel Macron sans ambiguïté", avait-elle déclaré dès le 10 avril au soir dans Ouest France.

Christelle Morançais affirme néanmoins qu'elle "reste une femme une femme de droite, libérale, européenne, moderne" et dit conserver de "très bon amis chez Les Républicains".

Si son nom avait circulé au printemps parmi les potentielles entrées au gouvernement, elle assure qu'elle souhaite se "consacrer pleinement à (son) mandat régional, être constructive et défendre les Pays de la Loire". Selon elle, les "questions de parti n'intéressent personne".

Christelle Morançais était devenue présidente de la région Pays de la Loire en septembre 2017 pour prendre la suite de Bruno Retailleau qui ne pouvait exercer ces fonctions et conserver son mandat de sénateur. Elle avait ensuite été réelue aux régionales de juin 2021.

Baptiste Farge