Fillon obligé de calmer une nouvelle fronde des élus LR
S'adressant ce mardi midi aux parlementaires Les Républicains, François Fillon a écarté tout retrait de sa candidature à l'élection présidentielle de mai prochain. Pour lui, cette décision "créerait une crise majeure" qui engendrerait un risque "d'effacement" de la droite lors de cette campagne.
"J'ai pris ma décision et je ne reviendrai pas dessus", a poursuivi l'ancien Premier ministre devant des élus venus dire leur difficulté à faire campagne sur le terrain depuis le début de l'affaire des emplois présumés fictifs de Penelope Fillon.
Ultimatum
François Fillon a notamment expliqué le maintien de sa candidature. Il n'y a "pas de solution alternative meilleure", a-t-il ajouté refusant également de convoquer le bureau national du parti comme l'ont réclamé certains parlementaires. Avant de poser un ultimatum aux participants à cette réunion.
"Est-ce que vous m'aidez ou est-ce que vous me compliquez la tâche?", a-t-il questionné.
Lundi soir, des parlementaires Les Républicains se sont réunis pour évoquer la situation du parti et de leur candidat à la présidentielle. Ils ont alors fait le choix d'adresser une lettre ouverte à François Fillon pour réclamer la tenue d'un bureau politique "pour décider des conditions dans lesquelles nous pourrions redonner espoir et confiance au pays". Face aux déclarations de François Fillon, le texte a été retiré.