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Les Républicains

Dans ses voeux aux Français, Fillon dit vouloir faire de 2017 "l'année du redressement"

François Fillon, le 20 novembre 2016. - Thomas Samson - Pool - AFP

François Fillon, le 20 novembre 2016. - Thomas Samson - Pool - AFP - Thomas Samson - Pool - AFP

Le candidat de la droite pour 2017 a assuré, lors de ses voeux adressés aux Français que le "mur des critiques" contre son projet "ne l'arrêterait pas".

"Je souhaite que 2017 soit l'année du redressement". Voilà ce qu'a notamment souhaité François Fillon, le candidat de la droite vainqueur de la primaire pour la présidentielle de 2017, lors de ses voeux aux Français. Dans une vidéo postée sur sa page Facebook, le candidat a aussi eu, comme François Hollande après lui lors de son discours depuis l'Elysée, un mot pour les victimes des attentats de l'année 2016. 

"Au moment de refermer l'année 2016, je pense aux victimes de l'attentat de Nice, au Père Hamel, au couple de policiers de Magnanville et à celles et ceux qui ont été lâchement assassinés à Berlin il y a quelques jours, a-t-il déclaré. "Nous sommes en guerre. Et dans cette guerre, nous n'avons pas le droit d'être faibles, nous devons être implacables face au totalitarisme islamique", a souligné François Fillon.

"Croissance et plein emploi"

"Je suis candidat pour construire avec vous une Nation libre et puissante. Le mur des critiques ne nous arrêtera pas", a-t-il prévenu, lui qui est pris pour cible notamment pour son programme sur la Sécurité sociale, et ses projets de coupe dans la fonction publique.

François Hollande lui-même, dans ses voeux adressés à 20 heures aux Français, a évoqué ce projet, sans jamais nommer précisément François Fillon. Semblant s'adresser à lui autant qu'à la droite, il a appelé les responsables politiques à "éviter de brutaliser la France".

Prenant les Français à partie, François Fillon a ajouté vouloir leur rendre "le pouvoir d'entreprendre, de créer et de réaliser (leurs) projets". "Car c'est ainsi que la France retrouvera la croissance et le plein emploi pour que la vie de chacun soit meilleure", a-t-il ajouté. 

C.V. avec AFP