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Les Républicains

Copé: "voulez-vous qu'on travaille avec des socialistes?"

Jean-François Copé pendant un meeting donné à Nantes le 26 février.

Jean-François Copé pendant un meeting donné à Nantes le 26 février. - -

Le président de l'UMP, Jean-François Copé, est accusé par le magazine "Le Point" d'avoir accepté une surfacturation par une agence de communication dont il est proche.

Jean-François Copé est énervé par... "l'affaire Copé". "On n'est jamais habitué à des attaques aussi haineuses. Ce sont des rumeurs indignes lancées par un homme, Franz-Olivier Giesbert qui mène un combat personnel", a attaqué le président de l'UMP vendredi sur Europe 1. "Je n'ai aucun problème car les comptes du parti sont publics, c'est un procès d'intention, s'est-il indigné. Sur quelles bases peut-on affirmer qu'il y a eu surfacturation? Le Point est allé interroger le parti socialiste pour comparer", a-t-il insisté.

Selon Le Point, l'agence de communication événementielle Bygmalion, dirigée par deux de ses proches Guy Alvès et Bastien Millot, aurait facturé très haut des prestations lors de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012. L'hebdomadaire évoque une somme de huit millions d'euros.

Copé voit un lien avec les municipales

"L'idée, c'est qu'on travaille surtout avec des gens compétents qui savent organiser des meetings. C'est un métier qui est lourd, des gens qui sont très compétents et qui ont une deuxième caractéristique: ils sont proches de nos idées. Avec qui voulez-vous qu'on travaille? Avec des socialistes? Avec des gens qui sont du Front National? On ne peut pas, pour des raisons de confidentialité! C'est une blague!", a exposé Jean-François Copé.

"C'est un complot contre le chef de l'opposition à trois semaines des élections municipales", a encore accusé Jean-François Copé. "La manipulation est grossière". Le député Thierry Mariani avait lui dénoncé "une cabale pré-municipale" visant à déstabiliser l'UMP.

Le président de l'UMP Jean-François Copé avait déposé plainte jeudi, regrettant par la voix de son directeur de cabinet, Jérôme Lavrilleux "un article diffamatoire" et une "haine tenace du Point".

S.A.