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Soupçons de surfacturation: Copé dénonce "un coup monté" et porte plainte

Jean-François Copé dénonce ce jeudi un "coup monté" contre lui et porte plainte contre "Le Point".

Jean-François Copé dénonce ce jeudi un "coup monté" contre lui et porte plainte contre "Le Point". - -

Jean-François Copé a confirmé sur BFMTV qu'il allait porter plainte contre l'hebdomadaire. Son directeur de cabinet va également porter plainte contre Lionel Tardy, député UMP pour qui "tout le monde savait".

Jean-François Copé se défend. Accusé par Le Point d'avoir favorisé une société de communication tenue par deux de ses proches avec l'argent de l'UMP, le président de l'UMP contre-attaque. Sur BFMTV mercredi, il a dénoncé "un coup monté, mais mal monté" et a confirmé porter plainte contre Le Point.

Plus tôt, le directeur de cabinet de Jean-François Copé, Jérôme Lavrilleux, affirmait à propos de ces accusations: "c'est totalement faux, gravement diffamatoire et Jean-François Copé va porter plainte".

"Les factures ont été validées par la commission des comptes de campagne et du contrôle de la transparence de la vie politique française", a détaillé Jérôme Lavrilleux sur BFMTV avant de livrer une hypothèse: "Tout le monde sait que que Le Point et son patron Franz-Olivier Giesbert poursuivent Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé d'une haine tenace".

Le député Tardy: "tout le monde savait"

Mais si Jean-François Copé et ses proches nient en bloc, d'autres en profitent pour se confier. C'est le cas du député UMP Lionel Tardy, qui affirme sur son compte Twitter que "tout le monde savait". "J'en ai parlé à l'époque, j'avais dit que je ne participerais pas au Sarkothon (...) C'est l'occasion de faire un peu le ménage" dans les finances de Jean-François Copé, a-t-il ajouté sur BFMTV.

@LePoint #UMP Tout le monde savait pour @jf_cope : c'est la raison pour laquelle je n'ai pas participé au #Sarkothon http://t.co/RlYng7dUO0
— Lionel TARDY (@DeputeTardy) 27 Février 2014

Après ces révélations, Jérôme Lavrilleux a décidé de porter plainte contre Lionel Tardy.

Dans le viseur de l'enquête menée par le magazine, la société "Bygmalion", co-dirigée par Bastien Millot. Sa structure est jugée floue et complexe. Selon Le Point, depuis que le maire de Meaux est à l’UMP, la société a beaucoup prospéré. Ainsi, lors des meetings de la présidentielle 2012, certaines prestations facturées hors appels d’offres pouvaient atteindre le double des tarifs habituels, comme des frais de traiteurs par exemple, les retransmissions vidéos ou encore l’éclairage.

Samuel Auffray et Ariane Kujawski