Copé: "Nous n'avons ni leadership, ni idée directrice" chez Les Républicains

C'est pourquoi le député-maire de Meaux a, à la fois, défendu l'intérêt d'une primaire pour sa famille politique mais aussi sa propre candidature.

"Nous n'avons ni leadership, ni idée directrice" chez Les Républicains, a estimé lundi Jean-François Copé, député-maire de Meaux, sur BFMTV et RMC en défendant à la fois l'intérêt de la primaire et sa propre candidature au scrutin interne de la droite en vue de la présidentielle 2017. Alors qu'il est bas dans les sondages, l'ex-président de l'UMP estime être "sûr de partager avec les Français le programme qu('il) défend."

"Je m'étais posé comme condition que les magistrats ne me mettent pas en examen" dans l'affaire Bygmalion, explique encore l'élu de Meaux, dans une allusion voilée à Nicolas Sarkozy, lui-même mis en examen dans cette affaire mais qui devrait pourtant concourir à la primaire du parti qu'il dirige. 

"Je ne crois pas au référendum comme Sarkozy ou Fillon"

Selon Jean-François Copé, la France souffre d'une absence de leadership et d'un déni de réalité symbolisé par le "ça va mieux" prononcé par François Hollande lors de son émission sur France 2. S'il est élu président de la République, Jean-François Copé entend utiliser les "ordonnances" pour appliquer "très vite les grands lignes de son programme". "Je ne crois pas au référendum comme Sarkozy ou Fillon", assène-t-il.

Mais il prévient aussi que les élections du week-end en Autriche où les partis traditionnels de droite et de gauche ont été balayés par l'extrême droite est un "avertissement".

S.A.