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Les Républicains

Bussereau "choqué par la violence verbale" de Wauquiez

Le cofondateur de l'UMP a claqué la porte des Républicains mardi, après l'intervention de Laurent Wauquiez sur notre antenne. Ce mercredi matin sur BFMTV. il déplore la "violence verbale" du président de LR et se dit "choqué par cette forme de participation à la vie publique".

Après s'être mis "en congé" des Républicains, le président LR de Charente-Maritime, Dominique Bussereau, a annoncé mardi sa décision de quitter définitivement le parti de la rue de Vaugirard. Un divorce prononcé à l'issue de l'intervention de Laurent Wauquiez qui a tenté de justifier sur notre antenne ses propos polémiques tenus devant les étudiants de l'EM Lyon. 

Revenant sur notre antenne sur la prestation télévisée du chef des Républicains, le cofondateur de l'UMP s'est dit "choqué par des propos qui sont des propos avec de la violence verbale contre des amis: Alain Juppé, Valérie Pécresse... et contre d'autres personnes comme les députés En marche".

"Je suis choqué par cette forme de participation à la vie publique. Ce n'est pas du tout la manière dont j'envisage la vie publique. C'est la raison pour laquelle je suis passé hier soir, après l'intervention de Laurent Wauquiez, du congé au départ", a expliqué Dominique Bussereau ce mercredi.

"Je n'ai pas envie qu'il parle pour moi"

Celui qui affirme avoir écouté l'intégralité de l'émission "sans colère" reproche à Laurent Wauquiez d'avoir assumé pleinement la quasi-totalité de ses propos: "J'eusse aimé qu'il dise 'j'ai fait le kéké devant mes étudiants, j'ai un peu joué les gros bras pour montrer que j'étais jeune et en forme, je m'en excuse. Ce n'est pas comme cela que doit parler un leader politique'", a déclaré Dominique Bussereau. 

Et de poursuivre: "Au contraire, [...] il dit 'j'assume, c'est comme ça qu'il faut parler, c'est comme ça que je vais désormais parler'. Moi, je n'ai pas envie qu'il parle pour moi donc je quitte les Républicains parce que je n'apprécie pas cette manière de faire de la politique".

Pour le président de Charente-Maritime, les propos du chef des Républicains ne sont "pas rassembleurs". Il assure néanmoins qu'outre le mouvement Libres qu'il a rejoint, il n'a pas "l'intention d'aller à Agir, à En marche ou ailleurs". "Je n'ai pas l'intention de revenir dans un appareil partisan", a-t-il conclu.

Paul Louis