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Les Républicains

Attaques du Hamas contre Israël: pour Gérard Larcher, LFI "a quitté les valeurs de la République"

Gérard Larcher, président LR du Sénat, le 2 octobre 2023

Gérard Larcher, président LR du Sénat, le 2 octobre 2023 - Thomas SAMSON / AFP

Le président LR du Sénat s'en prend au mouvement de Jean-Luc Mélenchon, alors que celui-ci refuse de qualifier le Hamas comme une organisation terroriste.

Le président du Sénat, Gérard Larcher, a affirmé ce mercredi que La France insoumise a "quitté les valeurs de la démocratie" en refusant de qualifier de terroristes les exactions du Hamas contre Israël, qui constituent selon lui "un crime contre l'humanité".

"Je pense que LFI a quitté les valeurs de la démocratie et les valeurs de la République", a-t-il déclaré sur CNews et Europe 1.

Soulignant que la cheffe des députés insoumis, Mathilde Panot, a "refusé hier de qualifier le Hamas de terroriste", le président (LR) du Sénat a demandé:

"Que dirait-elle ce matin quand on découvre dans deux kibboutz les crimes contre des enfants (et) des civils?".

"Gagner des voix"

Des centaines de victimes, y compris de très jeunes enfants, ont été découvertes dans deux localités proches de la bande de Gaza. "C'est pire qu'un acte terroriste", a estimé Gérard Larcher, affirmant qu'il s'agit d'un "crime contre l'humanité".

Ces massacres alourdissent encore le bilan du conflit déclenché samedi par le Hamas, qui a fait plus de 1.200 morts côté israélien, auxquels s'ajoutent 900 victimes palestiniennes et 1.500 combattants du mouvement islamiste abattus durant l'attaque.

Il s'agit de "barbares" contre lesquels "nous avons une guerre à mener", a déclaré sur Sud Radio le député (LR) Aurélien Pradié, jugeant que LFI est "devenu par la parole complice avec les terroristes" pour "gagner des voix (...) sur le dos de cadavres".

"Jean-Luc Mélenchon s'est vautré dans cette affaire", a-t-il ajouté, jugeant le leader insoumis "disqualifié du débat politique" et fustigeant ses alliés de gauche "hypocrites et lâches, pas capables de sortir de leurs petits accords électoraux".

B.F avec AFP