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Affaire Copé: "il n'y a pas eu de passe-droit"

Jérôme Lavrilleux, directeur de cabinet de Jean-François Copé, réagit sur le plateau de BFMTV, le 27 février 2014.

Jérôme Lavrilleux, directeur de cabinet de Jean-François Copé, réagit sur le plateau de BFMTV, le 27 février 2014. - -

Jérôme Lavrilleux, le directeur de cabinet de Jean-François Copé, a défendu le président de l'UMP au micro de BFMTV. Il a notamment confirmé qu'une plainte allait être déposée contre "Le Point", et a donné sa version des faits.

"Je quitte à l’instant les avocats qui sont en train de rédiger la plainte. Pour une plainte en diffamation, il y a un formalisme extrêmement strict à respecter pour faire en sorte qu’elle puisse prospérer. Qu’il se rassure, la plainte va bien arriver".

Par ces mots, Jérôme Lavilleux, le directeur de cabinet de Jean-François Copé, a confirmé qu'une plainte visant l'hebdomadaire Le Point allait bien être déposée, après les accusations de favoritisme visant le président de l'UMP. Une accusation qui fait des vagues au sein du parti.

"Bymalion travaille avec l'UMP depuis 2002"

"La société Bygmalion a une filiale qui s’appelle Event & Cie. C’est une entreprise qui travaille avec l’UMP depuis 2002", a-t-il poursuivi. "C’est d’ailleurs cette même entreprise –sous un autre nom- qui avait réalisé le meeting du congrès fondateur de l’UMP, bien avant que Jean-François Copé ne soit son président. Il n’y a pas eu de passe-droit. Elle n’est d’ailleurs pas la seule, il y a une autre entreprise, Agence publique, qui a contribué à la réalisation de ces meetings présidentiels."

A propos du chiffre de 8 millions d'euros qu'aurait, selon Le Point, empoché Bygmalion durant la campagne, Jérôme Lavrilleux a déclaré: "Je ne sais pas d’où sort ce chiffre. De mémoire, c’est 4,7 millions d’euros qui ont été facturés pour la réalisation des meetings, et 1,7 million pour la société Agence publique".

Y. D.