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La France Insoumise

Mort de Badinter: Mélenchon regrette un hommage national qui "exclut une partie des Français"

Le leader LFI a réagi à la volonté de la famille de l'ex-garde des Sceaux de ne pas convier les Insoumis et le Rassemblement national à l'hommage nationale.

Jean-Luc Mélenchon a regretté ce mardi 13 février que l'hommage national qui sera rendu à Robert Badinter devienne une cérémonie "dont sont exclus une partie des Français", après la volonté exprimée par la famille de ne pas y convier La France insoumise et le Rassemblement national.

"Badinter: un hommage national dont sont exclus une partie des Français n'est plus un hommage national. La République est une et indivisible", a écrit sur X, anciennement Twitter, la figure de proue de La France insoumise, sans dire explicitement si les parlementaires de son mouvement renonçaient à s'y rendre.

Des députés quand même présents

Interrogé sur BFMTV, le député LFI Sébastien Delogu a annoncé que deux de ses collègues se rendraient tout de même à l'homme: Caroline Fiat, en tant que vice-présidente de l'Assemblée nationale, et Éroc Coquerel, en tant que président de la commission des finances.

"Un hommage national est un hommage national. Nous y sommes invités, et nous y serons représentés par Caroline Fiat, vice-présidente de l'Assemblée nationale et Éric Coquerel, président de la Commission des Finances", a indiqué le groupe parlementaire des Insoumis.

De son côté, Alexis Corbière a déplore que la famille de l'ex-garde des Sceaux mette "l'extrême droite et LFI sur un même plan", ce qui n'est pas conforme au principal des grands combats de Robert Badinter.

"En 1981, Le Pen était pour la peine de mort alors que les Insoumis sont les héritiers du long combat abolitionniste. Ne brouillons pas les repères historiques", a-t-il ajouté sur son compte X.

Théo Putavy avec AFP