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La France Insoumise

Attaque d'une voiture de police à Paris: Manuel Bompard évoque un acte "inacceptable"

Manuel Bompard sur BFMTV-RMC le 25 septembre 2023

Manuel Bompard sur BFMTV-RMC le 25 septembre 2023 - BFMTV

Le coordinateur de La France insoumise revient sur l'attaque d'une voiture de police ce samedi, intervenue en marge de la manifestation contre "les violences policières" à laquelle participait son mouvement.

"Inacceptable et intolérable". Manuel Bompard dénonce ce lundi sur BFMTV-RMC l'attaque d'une voiture de police intervenue ce samedi à Paris, en marge de la manifestation contre les "violences policières" et le "racisme systémique" à laquelle La France insoumise participait, tout comme EELV ainsi que des associations et des syndicats.

Pour autant, le coordinateur de La France insoumise préfère évoquer ces "80.000 (le ministère de l'Intérieur en compte 31.000, NDLR) personnes qui, partout en France samedi, ont dit 'il y a un problème dans le rapport entre la police et une partie de la population, il faut des réponses politiques sur ce sujet'".

Son parti s'est retrouvé dans le viseur d'une partie de l'échiquier politique après ces violences. La majorité, la droite et son extrême lui ont imputé une part de responsabilité. Maud Bregeon, députée Renaissance, les a ainsi accusés, au même titre qu'une "partie d'EELV", de "souffle[r] sur les braises depuis plusieurs mois".

"Revendications concrètes"

Tout en prenant également ses distances avec une pancarte "un flic, une balle" identifiée à Besançon, Manuel Bompard répond:

"Moi, la part de responsabilité que j’assume totalement, ce sont les mots d’ordre sur lesquels nous avons appelé à manifester. Cet appel ne dit pas ces choses-là".

Le député des Bouches-du-Rhône cite à ce titre plusieurs "revendications concrètes", comme une "réfome de l'IGPN pour en faire une autorité de contrôle réellement indépendante", ou l'abrogation de "la loi de 2017 sur l’utilisation des armes après des refus d’obtempérer." Objectif avancé par l'insoumis: "que le meurtre du jeune Nahel au mois de juin ne reste pas sans réponse politique".

Baptiste Farge