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L'ancienne fondation de Hulot dit n'avoir eu connaissance d'aucun acte "répréhensible"

Nicolas Hulot quittant l'Elysée le 17 janvier 2018.

Nicolas Hulot quittant l'Elysée le 17 janvier 2018. - LUDOVIC MARIN / AFP

Le ministre, visé par des rumeurs de harcèlement voire de violences sexuelles, a récusé ces allégations ce jeudi.

La Fondation pour la Nature et l'Homme (FNH) créée par Nicolas Hulot n'a eu connaissance "d'aucun agissement répréhensible ou conduite inappropriée" de la part de son ancien président en 25 ans de collaboration, a-t-elle indiqué jeudi dans un communiqué. Nicolas Hulot s'est défendu ce jeudi sur BFMTV de rumeurs de harcèlement voire de violences sexuelles le visant, l'une d'entre elle concernant une ancienne collaboratrice de la FNH.

La FNH, ex-Fondation Nicolas Hulot dont le ministre a quitté la présidence pour entrer au gouvernement en mai, "découvre dans la presse des allégations mettant en cause l'honneur et la probité du ministre de la Transition écologique", selon son communiqué.

"Pendant plus de 25 ans, la FNH a partagé l'engagement écologique, l'action et les convictions de son ex-président. Tout au long de ces années, la FNH n'a eu connaissance d'aucun agissement répréhensible ou conduite inappropriée de la part de Nicolas Hulot", a assuré l'ONG présidée depuis juin par Audrey Pulvar. "Elle a travaillé avec lui dans la plus grande confiance et transparence", a ajouté le communiqué, assurant que la FNH poursuivrait ses missions "en toute indépendance".

Une plainte pour agression sexuelle en 2008

Nicolas Hulot, au courant de rumeurs circulant dans les rédactions sur un article finalement publié dans le numéro d'Ebdo à paraître vendredi, s'est défendu jeudi sur BFMTV, dénonçant des rumeurs "ignominieuses".

Il a démenti toute accusation de harcèlement sexuel portée par l'ancienne collaboratrice de la FNH. "Je le dis avec d'autant de force que la personne en question, qui est parfaitement identifiée, avec laquelle je suis en contact, vous dira exactement la même chose", a-t-il déclaré, démentant avoir acheté son silence.

L'ancien militant a en revanche reconnu l'existence d'une plainte en 2008, classée "sans suite", de la petite-fille d'un homme politique célèbre, une jeune femme alors "majeure", concernant "des allégations remontant à 1997".

C.V. avec AFP