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L'Elysée écarte toute démission de Nicolas Hulot, en l'absence d'une mise en examen

Emmanuel Macron le 26 janvier 2018, à l'Elysée

Emmanuel Macron le 26 janvier 2018, à l'Elysée - Ludovic Marin - AFP

Après les accusations visant Nicolas Hulot, l'Elysée fait savoir son soutien au ministre... Tant qu'il n'est pas mis en examen.

L'Elysée écarte la possibilité d'une démission de Nicolas Hulot, en l'absence d'une mise en examen.

"Il y a une jurisprudence clairement établie par le Premier ministre en direction de l'ensemble de son gouvernement, en accord avec le président de la République, qui est que tant qu'il n'y a pas de mise en examen, il n'y a pas de raison qu'une démission soit évoquée", a précisé à la presse l'entourage du chef de l'Etat.

Un soutien qui intervient après celui d'Edouard Philippe, le Premier ministre, qui a adressé "un message de soutien" à son ministre qui avait démenti des rumeurs "ignominieuses" à son sujet, déclarant qu'il n'avait "aucune raison de douter de sa parole". 

Ce message de soutien "reflète la position du président de la République", a ajouté la même source sans autre commentaire. 

Hulot "prend les devants"

Le ministre de la Transition écologique a démenti ce jeudi matin sur BFMTV des "rumeurs" faisant état de harcèlement sexuel à l'encontre d'une ancienne collaboratrice. Il a en revanche reconnu l'existence d'une plainte en 2008, classée "sans suite", de la petite-fille d'un homme politique célèbre, une jeune femme "majeure", concernant "des allégations remontant à 1997".

Au courant de la publication vendredi d'un article de presse, le ministre de la Transition écologique a "pris les devants" pour contrer "un poison lent qui tue". Il a assuré n'avoir "pas pensé" à démissionner de son poste de ministre, sans pour autant l'exclure pour protéger sa famille.

L'Elysée et Matignon sont également intervenus fin janvier pour défendre Gérald Darmanin, visé par une plainte pour viol. 

A. K. avec AFP