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"Il est totalement has been": Mélenchon tacle Hollande après ses doutes sur l'Union populaire

François Hollande avait reçu Jean-Luc Mélenchon à l'Élysée, le 5 juin 2012

François Hollande avait reçu Jean-Luc Mélenchon à l'Élysée, le 5 juin 2012 - Bertrand Langlois - AFP

L'ancien président de la République avait affirmé jeudi que le rassemblement de la gauche souhaitée par Jean-Luc Mélenchon conduirait à la disparition du PS.

Les doutes de François Hollande à propos d'une Union populaire rassemblant, entre autres, le Parti Socialiste et la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon n'en fait pas grand cas. Et il le fait savoir. "En disant cela, François Hollande montre qu'il n'a aucune confiance en l'avenir", réagit le chef des Insoumis ce samedi, dans les colonnes du Journal du Dimanche.

Sur France Info jeudi, l'ancien président de la République disait craindre la disparition pure et simple du PS au cas où l'alliance des différents partis de gauche souhaitée par Jean-Luc Mélenchon aboutissait.

"Cet accord ne sera pas accepté parce qu'il est inacceptable sur le plan de ce qu'il représente électoralement et parce qu'il met en cause des principes mêmes qui sont des fondements de l'engagement socialiste", avait-il affirmé, craignant que son parti de référence n'accepte de s'effacer totalement derrière celui de Jean-Luc Mélenchon.

"Alors que le train de l'histoire passe, il reste à quai"

Une critique à laquelle ce dernier répond sans mâcher ses mots. "Il faut lui rappeler son histoire. A-t-il fait disparaître les Verts en passant un accord avec eux en 2011?", lance-t-il auprès de nos confrères, faisant référence au "contrat de mandature" signé entre EELV et le PS en cas de victoire de la gauche à l'élection présidentielle de 2012.

"Il est totalement has been. Alors que le train de l'histoire passe, il reste à quai. Je ne m'en plains pas", conclut le chef des Insoumis, qui souhaite rassembler les différents partis de gauche au sein de l'Union populaire en vue des élections législatives, les 12 et 19 juin prochains. Et devenir ainsi le premier ministre d'Emmanuel Macron.

Elisa Fernandez